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CIF, suite

Un article sur la CIF parue dans le Presse-Océan de la Loire-Atlantique du 1er octobre 2024. Je me demande bien d’où sortent ces 12% de hausse d’accident de 2RM lors de la première expérimentation !

La CIF est expérimentée dans 21 départements de France depuis août 2021. Pour la pratiquer, il faut respecter quelques règles. Cela est faisable uniquement sur les routes limitées à 70 km/h au minimum. Or, le périphérique passant à 50 km/h, cela ne sera plus autorisé.

Par ricochet, ne va t’il pas avoir des conséquences sur la CIF dans les autres départements et un risque que la CIF ne soit jamais légalisée ?

Bon courage aux parisiens et banlieusards qui doivent emprunter ce périph.

Article paru dans Auto-Moto 


Encore un truc qui nous pend au nez

Il ne reste plus que quelques jours avant le 1er octobre, date à laquelle Anne Hidalgo souhaite limiter à 50 km/h la vitesse sur le périphérique parisien. La maire de Paris ne voulant pas renoncer à cette promesse de longue date, malgré les critiques. Et si tout cela n’était, de sa part, qu’une tentative de passage en force ? Car les obstacles administratifs et légaux à cette mesure sont nombreux.

Seule et contre tous, Anne Hidalgo n’en a que faire. La maire de Paris s’est engagée, lundi 9 septembre, à abaisser la vitesse maximale sur le périphérique parisien de 70 à 50 km/h à partir du 1er octobre. Depuis, c’est la déferlante de critiques, et les opposants s’en donnent à coeur joie. Hier, Valérie Pécresse a adopté une motion appelant l’édile à «renoncer» à son projet, jugé «unilatéral, antisocial et inefficace». Un discours enflammé rejoint par celui du groupe d’opposition au Conseil de Paris, Changer Paris (LR, centristes et indépendants). Pour lui, «Anne Hidalgo piétine les Parisiens et les Franciliens et ne tient pas compte de l’avis du préfet et de l’Etat». Rappelons aussi que l’ex-ministre des Transports, Clément Beaune, alléguait en décembre dernier qu’une «validation de l’État» était nécessaire pour mettre en œuvre cette mesure.

Tout le monde campe sur ses positions, et le flou n’est toujours pas dissipé quant à la possibilité de réellement mettre en place la mesure… Alors, qui a la compétence de gestion du boulevard périphérique ? La mairie de Paris peut-elle vraiment décider seule ? Oui, mais il y a quelques subtilités.

L’abaissement de la vitesse sur le périph aura des conséquences

Contacté par Capital, la préfecture de police de Paris n’a pas souhaité répondre directement à nos questions. Néanmoins, le service de communication nous informe que «la préfecture de police, sollicitée par la ville de Paris sur le projet d’abaissement de la vitesse maximale autorisée à 50km/h du boulevard périphérique, a précisé dans le cadre des relations constructives qu’elle entretient avec la ville, sa position dans un courrier du 30 juillet 2024, dans lequel le préfet de police rappelle que les consultations prévues n’ont pas été menées à leur terme alors que cet axe, emprunté par plus d’un million de véhicules chaque jour, fait partie des routes à grande circulation (décret 2009-615 du 3 juin) et que la mesure d’abaissement pourrait emporter des conséquences sensibles en termes de temps de trajet pour les usagers, avec des effets report importants sur les axes secondaires, amplifiant les difficultés de circulation dans toute la région parisienne. Dès lors, ce projet nécessite à la fois une expertise des services de l’Etat responsables du réseau routier national francilien et une consultation des collectivités publiques limitrophes.»

Pas de sanction pour les automobilistes qui roulent à 70 km/h ?

Maître Rémy Josseaume, avocat spécialisé du droit routier, nous apporte quant à lui ses réponses. Selon lui, depuis une loi portant sur le statut de Paris en 2017, c’est bien la mairie de Paris qui s’est vue attribuer la compétence de la réglementation de la circulation et du stationnement sur quasiment 80 % du territoire parisien, dont le périphérique, intérieur et extérieur. Il n’en demeure pas moins que les décrets d’application de cette loi de 2017 précisent les voies sur lesquelles le préfet de police de Paris garde une compétence, parfois exclusive, selon des prescriptions d’ordre sécuritaire ou de mobilité d’intérêts généraux, etc. «Le préfet de police de Paris reste compétent sur les zones dites protégées ou sensibles comme le Pentagone français qui jouxte le périph. Même si elle a une compétence décisionnelle, la mairie de Paris ne peut modifier la réglementation sur cette voie qu’à la suite de ces prescriptions de la part du préfet. Donc, je ne vois pas comment elle peut généraliser une limitation à 50 km/h. D’autre part, tout ce qui émane du domaine du contrôle routier est sous l’autorité du préfet, notamment l’actualisation des radars automatiques qui ceinturent le périph ainsi que les contrôles de la police nationale».

L’abaissement de la vitesse sur le périph aura des conséquences

Contactée, la préfecture de police de Paris n’a pas souhaité répondre directement à nos questions. Néanmoins, le service de communication nous informe que «la préfecture de police, sollicitée par la ville de Paris sur le projet d’abaissement de la vitesse maximale autorisée à 50km/h du boulevard périphérique, a précisé dans le cadre des relations constructives qu’elle entretient avec la ville, sa position dans un courrier du 30 juillet 2024, dans lequel le préfet de police rappelle que les consultations prévues n’ont pas été menées à leur terme alors que cet axe, emprunté par plus d’un million de véhicules chaque jour, fait partie des routes à grande circulation (décret 2009-615 du 3 juin) et que la mesure d’abaissement pourrait emporter des conséquences sensibles en termes de temps de trajet pour les usagers, avec des effets report importants sur les axes secondaires, amplifiant les difficultés de circulation dans toute la région parisienne. Dès lors, ce projet nécessite à la fois une expertise des services de l’Etat responsables du réseau routier national francilien et une consultation des collectivités publiques limitrophes.»

À lire aussi : Périph parisien à 50 km/h ? «Oui, pour retrouver un peu de sérénité et d’air pur»

Pas de sanction pour les automobilistes qui roulent à 70 km/h ?

Maître Rémy Josseaume, avocat spécialisé du droit routier, nous apporte quant à lui ses réponses. Selon lui, depuis une loi portant sur le statut de Paris en 2017, c’est bien la mairie de Paris qui s’est vue attribuer la compétence de la réglementation de la circulation et du stationnement sur quasiment 80 % du territoire parisien, dont le périphérique, intérieur et extérieur. Il n’en demeure pas moins que les décrets d’application de cette loi de 2017 précisent les voies sur lesquelles le préfet de police de Paris garde une compétence, parfois exclusive, selon des prescriptions d’ordre sécuritaire ou de mobilité d’intérêts généraux, etc. «Le préfet de police de Paris reste compétent sur les zones dites protégées ou sensibles comme le Pentagone français qui jouxte le périph. Même si elle a une compétence décisionnelle, la mairie de Paris ne peut modifier la réglementation sur cette voie qu’à la suite de ces prescriptions de la part du préfet. Donc, je ne vois pas comment elle peut généraliser une limitation à 50 km/h. D’autre part, tout ce qui émane du domaine du contrôle routier est sous l’autorité du préfet, notamment l’actualisation des radars automatiques qui ceinturent le périph ainsi que les contrôles de la police nationale».

Autre bémol souligné par l’avocat : la vitesse du périphérique parisien ne peut être modifiée dans le Code de la route que par décret d’application. «Ce même décret qui ne peut être pris que par le ministre, au niveau national. Les automobilistes doivent respecter le Code de la route. Il y aura beau avoir des panneaux de signalisation à 50km/h, cette limitation de vitesse n’est pas valable si le Code de la route n’est pas modifié ni actualisé. Ce qui compte c’est la loi, les automobilistes pourront donc rouler à 70 km/h si aucun changement». Autrement dit, les conducteurs ne seront pas sanctionnés s’il n’y a pas de mise en œuvre par l’Etat, via la modification du Code de la route et l’actualisation des radars et des contrôles de vitesse. Sinon, «la réglementation est vide de toute substance et contestable au tribunal», explique Rémy Josseaume.

Périphérique à 50 km/h : les scooters et mobylettes seront-ils autorisés ?

Le 31 août dernier, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé que la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien serait abaissée à 50 km/h. Depuis son inauguration en 1971, cette voie a toujours été interdite à la circulation pour les véhicules lents de type scooters et mobylettes. La nouvelle réglementation changera-t-elle la donne ?

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L’annonce de l’abaissement de la vitesse sur le périphérique parisien pourrait-elle être une bonne nouvelle pour certains motards ? Le 31 août dernier, lors d’un entretien accordé à Ouest-France, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé qu’à compter du 1er octobre 2024, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien serait désormais de 50 km/h, contre 70 km/h actuellement. Toutefois, tous les Parisiens ne semblent pas ravis. Ni les usagers du périphérique ni les politiques.

En effet, début septembre, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, avait dénoncé un «déni de démocratie», citant un sondage où «90 % des personnes consultées» avaient rendu un avis défavorable ainsi qu’une «consultation sans vote» de la mairie qui avait également obtenu «80 %» de réponses défavorables. Le ministre délégué chargé des Transports et le préfet de police ont aussi affirmé leur opposition. Toutefois, certains Parisiens pourraient s’en réjouir. Et si le périphérique était enfin autorisé pour les scooters et les mobylettes ?

Une question de sécurité plus que de vitesse

Pour reprendre un peu l’historique du périphérique de Paris, L’Argus rappelle que, dès son inauguration en 1971, cette voie longue de 35 km ceinturant Paris a été classée dans la catégorie des routes pour automobiles. Par conséquent, elle a toujours été interdite à la circulation pour les véhicules lents tels que les scooters et cyclomoteurs de 50 cm³, les quadricycles légers (dont les voitures sans permis) et les vélos.

Ce qui a conduit les autorités à classer la voie rapide de Paris comme une voie réservée aux automobiles, c’est avant tout une question de sécurité et non de vitesse. Malheureusement pour les usagers de ces véhicules considérés comme lents, l’abaissement de la vitesse maximale ne leur permet donc pas de circuler sur le périphérique parisien. Qu’elle soit de 90 km/h comme de 1971 à 1993, de 80 km/h jusqu’en 2014, de 70 km/h jusqu’en 2024, ou de 50 km/h.


Retour vers le futur

La manif du 22 Septembre 2024, sûrement la dernière contre le CT qu’a organisée la FFMC17, même si elle n’a rassemblé « que » 200 motos, restera dans notre esprit, une très belle manif, parfaitement menée par Claudy, le temps nous a joué un tour comme seule la météo sait le faire:

trombes d’eaux le matin, laissant à penser que la journée allait être pourrie, et puis, comme par magie, entre 12h30 et 13h, tout en restant assez couvert, le soleil a fait son apparition, puis s’est imposé, et nous a accompagné tout au long du parcours, je suis sûr que des motard(e)s pas trop emballés par le temps se sont démobilisé(e)s, mais au final, ont regrettés de ne pas s’être joint au groupe.

Franchement, vous avez raté un moment très particulier où la déception générée par la probable mauvaise météo a laissé la place à une immense satisfaction ensoleillée.

Je ne sais pas vous, mais sans être de parti pris(ok, ça sonne faux..), il n’y a que la moto pour nous offrir de pareils instants, ça n’est pas grand chose, mais ce genre d’expérience semblant pourtant tout ce qu’il y a de plus banale restera gravée dans notre mémoire; nous ne sommes pas exigeant(e)s, nous les motard(e)s, un rien nous donne la banane.

Et alors, maintenant on fait quoi?

Vous le savez toutes et tous, nos combats continuent en parallèle de celui du CT que nous continuons d’accompagner, il y a d’autres actions de prévues dans notre manche de blouson.

Le combat contre les ralentisseurs illégaux, la CIF(Circulation Inter File) encore repoussée, il y a bien un moment ou il va falloir prendre une décision, tellement évidente pour les motard(e)s dans les situations de bouchons où gros ralentissements que la grande majorité, ne se pose même pas la question de la légalité, surtout pour les citadins des grandes agglos.

Les ralentisseurs représentent un gros morceau, mais, il n’est peut-être pas trop présomptueux de ma part de penser que l’épisode de folie qu’a représenté leur mise en place, est maintenant en phase de décroissance, accélérée par la prise de conscience, enfin…!!, des inconvénients que cela a occasionné et contredit les discours pseudos écologiques basés sur moins de vitesse=moins de carburant consommé=plus de sécurité pour les administrés soucieux de dénoncer la vitesse…juste pour dénoncer, du bruit généré par les impacts sur la marche, qui fait trembler les maisons, puis du redémarrage, bref, rien pour aider à la fluidification du traffic.

Une chose pourrait aider à notre combat, il s’agit d’une décision de justice qui pourrait faire jurisprudence, et qui s’est passée dans le Var, ou suite à une démarche collective les municipalités se sont vu dans l’obligation de supprimer les ralentisseurs, à tel point que l’information de se mettre en légalité vis à vis de ces ouvrages non conformes se répand comme une traînée de poudre auprès des municipalités; et leurs revenus n’étant pas suffisants pour entreprendre ces enlèvements, et ben…on attend des subventions!, et je vous fiche mon billet que des subventions ont été octroyées lors de leur construction, en fait c’est comme d’hab, faire et défaire, et tout ça aux frais de la princesse comme on dit.

Je ne sais pas si on peut en faire une généralité, mais dans un petit village comme Annepont, supprimer un ralentisseur coûte environ 30.000€, il paraît que dessous c’est du béton, afin de résister aux chocs, hé bé mazette, en multipliant ça par le nombre de ces ralentisseurs anormaux, ça représente un sacré pactole, ça va aider la France à son redressement, HÉ les gars, y a aussi les routes à refaire, et là je vous parie que ça va faire comme les petites lignes SNCF, on attend la cata pour enfin faire des travaux, et ça coûte plus cher que de l’entretien.

L’état n’ayant jamais été capable de savoir gérer comme une entreprise privée, elle l’a par contre rapidement copiée sur le principe que l’entretien coûte plus cher que le dépannage, je ne sais pas vous, mais il y a des choses qui nous dépassent, ou alors ce peut-être aussi parce-que nous faisons partie des vieilles générations qui n’ont pas évoluées avec leur temps?

Et puis, nous avons aussi sur la planche des combats, celui de la solution moto aux problèmes de pollution, malgré nos moteurs thermiques, qui peuvent aussi rouler à l’hydrogène et au E85(dès que le décret sera passé), de résolution des problèmes de circulation urbaine en complément des transports en commun, et vélos.

La FFMC a encore de quoi s’occuper, tout ça pour qu’on nous fiche enfin la paix, en nous laissant vivre notre passion tranquilles, et nous veillons farouchement à pouvoir y accéder sans contraintes.


Pourquoi pas

Petite anecdote qui ne doit certainement pas être la seule depuis l’instauration du CT que nous combattons tant:

Un membre de ma famille souhaite vendre sa moto, et prend rendez-vous dans un centre pratiquant le CT, de multiples témoignages vont dans le sens d’un contrôle très allégé, qui prouvent bien, comme si il le fallait une nouvelle fois, que les motard(e)s entretiennent leurs engins, d’où notre combat sans relâche contre cette obligation sans aucun fondement sécuritaire, il se rend donc dans ce centre, le contrôleur procède aux vérifications habituelles qui sont plus que succinctes on le rappelle, puis vient le contrôle du bruit normalement soumis à une procédure très particulière, tout le monde sait que le bruit est un facteur anti-sécuritaire bien connu….!, et là, à sa stupéfaction, le contrôleur se détourne de la moto, et contrôle le bruit d’une voiture à proximité  dont il reporte le résultat sur le rapport du contrôle de la moto……….!, ben oui, la première fois ça surprend, mais la question est: combien sont-ils à procéder de la même manière?

Même si quelque part ces contrôleurs arrangent bien la défense de notre cause, cela ne les empêchent pas de nous faire passer à la caisse juste parce-qu’ils doivent passer 20 minutes sur le véhicule, c’est la seule obligation qu’ils ont.

Est-il utile de rappeler que l’impréparation à une loi, conduit forcément a des dérives de ce genre, tout se fait à la va-vite, et les exécutants devront s’adapter, ne parlons même pas des usagers dont le seul rôle consiste a se plier à la loi…et payer sans moufter, sans quoi c’est une amende associée à la contrainte de réaliser ce CT.

Comment voulez-vous que ce genre de dictat fonctionne avec des motard(e)s en colère qui sont de plus en plus en colère parce qu’on se fout littéralement de leur gueule en occultant totalement la nécessité de les associer aux prises de décisions qui les concernent au premier chef, on a qu’une vie, on ne peut pas confier ce qui nous est cher: la sécurité, à des incompétent(e)s notoires, qui ne font que suivre les directives gouvernementales, gouvernement plus préoccupé par le remboursement de ses dettes colossales qu’une sécurité efficace d’une minorité non conventionnelle?

Nous rappelons que le bureau national a ouvert un site qui recueille vos expériences en ce domaine, de façon à constituer un solide dossier(un de plus) pour justifier l’injustifiable.

https://ffmc.asso.fr/racontemoitonCT

La FFMC n’a pas d’autres objectifs que recueillir vos témoignages, sans porter aucun jugement sur votre démarche, notre rôle, rappelons-le est la défense des motards, rien d’autre.

Bref, le feuilleton d’une démarche qui ne sert qu’a enrichir un lobby se déroule tranquillement, c’est pourquoi, une fois de plus la FFMC17 vous invite à une manif nationale, le 22 Septembre, car nous n’en avons pas fini avec le CT, et on ne cessera de le répéter, il n’apporte rien à notre sécurité, par contre, vous pouvez nous consulter, et on vous donnera des solutions efficaces, et durables.


EX-EM-PLAIRES

Notre monde de la moto est malheureusement catalogué dans celui des mauvais garçons, et des mauvaises filles (bienvenue mesdemoiselles et mesdames….!); nous sommes des individus(es), qui outre le fait de se « cacher » dans un casque et de porter gants et bottes leur garantissant un anonymat très très relatif, ne respectant rien, à commencer par le code de la route que nous interpréterions de la façon qui nous arrange.

Au milieu des autres usagers bien sages dans leur bulle de confort rassérénante, nous passons coûte que coûte en remontant les files de voitures, un peu comme si nous méprisions tous ces gens si disciplinés.

Les pauvres, si ils savaient ce que c’est de porter un casque et des gants par temps caniculaire, où de rouler sous la pluie, la concentration exigée pour circuler au milieu de toutes ces caisses sans devenir la quille à renverser, préserver les piétons en anticipant leur trajectoire rythmée par leur acuité au téléphone; quant on sait que certaines villes(dont Prague) balisent leurs passages piétons de petites lumières rouges ou vertes selon la couleur du feu de circulation, permettant aux piétons accros de ne pas quitter de vue l’écran de leur téléphone au moment de traverser, ça fait peur…

Tout ça pour dire que loin d’être une sorte d’arène ou s’y déroule un combat, les agglomérations et les routes, sont pour nous, personnes vulnérables, l’occasion de montrer que nous ne sommes pas dédaigneux, ni même agressi(fs)(ves) vis à vis de nos pairs, voir ex-em-plaires:

-respecter largement les passages piétons et les intentions de leurs utilisateurs

-volontiers laisser le passage aux voitures qui veulent s’insérer dans une file, ou la couper

-au lieu d’invectiver suite à une faute: un hochement de tête pour signifier sa désapprobation

-pas de doigt d’honneur, mais un pouce vers le haut ou vers le bas(comme vous le sentez)

-faites des gestes amples et non pas secs et répétés montrant votre énervement(même si c’est légitime)

Toutes ces attitudes, si elles ont pour vertus de nous permettre de rouler cool, donc de nous décontracter, nous permet aussi d’être mieux perçus par les autre usagers par nos petits gestes de bienveillance.

Certes, pour les motards ayant circulé à Paris, surtout en cette période de JO, la logique en cours est celle de l’agression et de la mauvaise humeur permanentes dans cette jungle routière, mais on peut changer d’attitude donc moins de stress pour rouler plus serein, donc plus efficace, cqfd.

« Arrondissons » nos caractères, nous sommes trop vulnérables pour vouloir jouer les gros bras, ou les donneurs de leçons…

Bonnes routes à toutes et tous durant cet été, longues et belles balades parsemées d’odeurs agréables.



Suite, mais jamais au grand jamais fin!!!

Encore un article à la vision très réaliste de Jean Savary (Caradisiac)

Comment expliquer l’augmentation brutale de la mortalité routière au mois de mars autrement que par le point cadeau accordé pour les petits excès de vitesse. Sinon, quoi ? La météo ? 

« Mauvais mois de mars pour la sécurité routière » titrait Caradisiac lundi dernier.

Effectivement, 31 % de tués en plus qu’en mars 2023, 254 morts contre 194, c’est une hausse parfaitement énorme, comme on en voit très rarement.

Je scrolle sur les commentaires de l’article. On y évoque le fait que cette année, mars comptait cinq week-ends, un de plus que l’an passé, mais aussi les trottinettistes inconscients à qui il faudrait imposer le casque, le contrôle technique moto inutile ou trop laxiste, le comportement des motards en interfile, leur manque d’équipement…

En faisant défiler les messages, je bous, je trépigne.

Comment peut-on expliquer soixante tués et cent vingt blessés graves de plus à partir de facteurs qui n’ont connu aucune évolution significative depuis plus d’un an ?

Alors quoi ? L’éléphant dans la pièce, le facteur décisif, personne ne le voit ?

2003, tout à coup, nos voitures sont plus sûres

Cette façon d’expliquer un phénomène brutal par des facteurs constants ou faiblement évolutifs et d’occulter la cause évidente, cela me rappelle 2003. Quand, après l’apparition puis la multiplication des radars automatiques et l’instauration de la tolérance zéro par l’automatisation du système répressif, le nombre de victimes de la route avait spectaculairement diminué, de 21% en un an, soit 1 500 tués de moins. Et plus de 2000 si on compte la forte baisse constatée dès l’été 2002, bien avant le premier radar, quand Jacques Chirac, battage médiatique à l’appui, décréta la sécurité routière grande cause de son mandat. Une embellie pareille, c’était du jamais vu depuis les années 70.

Pourtant, beaucoup de mes confrères et de commentateurs avaient expliqué – et certains y croient encore aujourd’hui – cette chute brutale de la mortalité par les progrès des véhicules : habitacles renforcés, ABS, airbags, etc.

Dix ans que ces équipements se répandaient dans nos autos et dix ans que la courbe des tués ne descendait que très mollement (10 300 morts en 1990, 7 600 en 2000 mais 7 700 en 2001). Et en 2003, paf, tout à coup ces trucs et ces machins se révèlent soudain efficaces. Comment croire cela ?

Le nœud coulant se desserre

Bêtise ou mauvaise foi, je ne saurais dire, mais aveuglement c’est certain.

Aujourd’hui, l’éléphant dans la pièce, que personne ne voit ou ne veut voir, c’est le point de permis que l’on ne perd plus depuis le premier janvier pour un excès de vitesse de moins de 5 km/h.

Ces petits dépassements qui ne sont plus sanctionnés que d’une amende à 45 € (paiement dans les 15 jours) déclenchaient 60 % des flashs. Et ceux de moins de 10 km/h, et dont le nombre va mécaniquement remonter, quasiment 90 %.

Le fait que la grande majorité de nos excès de vitesse ne coûte plus aucun point revient à tuer le principe même du permis à point qui fonctionne comme un nœud coulant : plus on tire sur la corde, plus ça serre le kiki. Désormais, en tablant sur un stage à 4 points permis tous les ans et le point perdu recrédité après 6 mois sans faute, il faudra énormément tirer dessus pour risquer la mise à pied.

Comme je le prédisais ici, les conducteurs ont commencé à s’adapter à la nouvelle donne et après un mois de janvier à + 6 % de tués, février à + 3 %, voici mars à + 31 %.

Il y a pile un an, je prédisais des dizaines de tués supplémentaires en 2024 ; après trois mois, on en est déjà à sept dizaines.

On me rétorquera qu’un si petit changement ne peut avoir un effet aussi énorme, que rouler 6 % plus vite que 90 km/h, ça ne change pas grand-chose, que les gens ne se sont pas mis à rouler comme des dingues et même que peu de personnes peuvent se permettre des prunes à 45 €.

Et puis, que 5 km/h, ce n’est pas grand-chose, la vitesse d’un homme en marche…

La multiplication des minuscules

Il faut se représenter les choses autrement : en gros, 40 millions de conducteurs qui ont un risque infime, voire infinitésimal, de mourir sur la route. Et quand cela survient, c’est pour une raison infime, un minuscule écart du volant, un minuscule moment d’inattention, un minuscule verre en trop, un minuscule énervement, une minuscule erreur d’appréciation, un minuscule quart de seconde trop tard, à vous de compléter la liste. Sans oublier les minuscules km/h en trop qui font que la roue en appui ripe dans le bas-côté, que la voiture s’arrête trop tard ou percute plus fort…

C’est la multiplication de ces minuscules probabilités et événements par le nombre immense de conducteurs sur la route qui fait les bilans annuels à 3 000 ou 4 000 morts. Admettons même que les trois quarts des conducteurs ne profitent pas du point offert et ne changent rien à leur allure, il en resterait 10 millions à se relâcher du tachymètre.

J’ajouterai que 4, 5 ou 6 % de vitesse en plus, ce n’est pas 4, 5 ou 6 % de violence en plus en cas de collision, ni 4, 5 ou 6 % de contrainte supplémentaire à gérer pour les pneus ou les freins, mais, sachant que E = (1/2) mv2, bien davantage.

Rester sous la couette et attendre le bilan de 2024 ?

Cette hécatombe était donc prévisible. À la Sécurité routière qui dépend du ministère de l’Intérieur que dirige Gérald Darmanin, nul ne pouvait ignorer ce qui allait se passer. Le ministre a-t-il été bien informé ?

Surtout que faire maintenant ? Attendre les statistiques d’avril puis de mai qui ne seront sans doute pas meilleures et peut-être bien pires ? Rester sous la couette et attendre le bilan 2024 – pas avant mars 2025 – et qui s’avérera au mieux mauvais, au pire catastrophique ?

Ça ne tiendra pas jusque-là. Sachant qu’il est politiquement impossible, sauf changement de ministre, d’admettre la grosse bourde et de revenir sur le fameux « point cadeau », sachant que les forces de l’ordre ne seront guère disponibles pour mettre du bleu au bord des routes avant la fin des JO et la rentrée de septembre, il reste très peu de possibilités pour faire lever le pied en ce printemps et cet été.

Ajouter des radars ? Cela prendrait du temps, le résultat n’est pas assuré et on ne couvrira jamais le million de kilomètres de nos départementales et communales, les routes les plus meurtrières.

Alors puisqu’il va bien falloir réagir avant que la situation ne s’aggrave, je fais le pari qu’à la prochaine forte hausse de la mortalité, on va sonner le tocsin et nous présenter une mesure choc : une hausse drastique du montant des amendes pour excès de vitesse. Je prédis un doublement et parie que cela fonctionnera, que nous lèverons le pied et que le nombre de morts regagnera son étiage.

À la fin, le populisme présente toujours l’addition.


Encore la sécurité routière.

Depuis quelque temps la SR relance une campagne de pub, ou une fois de plus l’éternelle argumentation qui consiste à vilipender la vitesse qui serait l’unique cause de la mortalité routière soi-disant repartie à la hausse; et la recherche de la cause est due au fait que les sanctions contre les excès inférieurs ou égaux à 5km/h ne sont plus sanctionnés par un retrait de points!

Vous vous rendez compte ma bonne dame, ou mon bon monsieur, on relâche la pression, et voilà que vous en profitez pour appuyer sur l’accélérateur, moralité, on en profite pour vous mettre ça sur le dos, mais on se garde bien d’en rechercher les causes, à commencer par l’état des routes ou votre formation initiale pourtant largement suffisante pour affronter tous les pièges de la route.

Il est pourtant un moment ou si l’on veut vraiment considérer la SR comme une problématique sérieuse, l’on se donne les moyens(un peu d’intelligence et de bon sens suffisent) d’aborder le problème de manière méthodique, à commencer par accepter le fait que quoique l’on fasse, l’objectif zéro mort est malheureusement inatteignable.

Nos têtes soi-disant bien pensantes devraient de temps à autre faire un « reset », sauf que personne ne leur a enseigné que la remise en question pouvait éviter d’être ridicules…

Fin juin 2021, la Cour des Comptes transmet son rapport sur la politique de sécurité routière menée par l’État français entre 2008 et 2019. La FFMC (Fédération des Motards en Colère) livre son analyse.

La Cour des Comptes (CdC) a examiné l’utilisation du budget alloué à la sécurité routière sur la période entre 2008 et 2019. L’année 2013 étant identifiée comme une année « importante » entre la baisse de l’accidentalité routière depuis 1971 et la stagnation du nombre de tués et d’accidents que l’on peut observer jusqu’alors, ce choix de période semble pertinent.

Données en main, la CdC juge que la baisse de mortalité routière est une conséquence de la politique « centrée sur le comportement », soit sur le respect des limitations de vitesse lié au contrôle sanction automatisé (CSA).

La FFMC souligne que la baisse avait pourtant été entamée bien avant la mise en place des radars, en témoigne le schéma ci-dessous :

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La période retenue se déroulant de 2008 à 2019, les chiffres sont les suivants :
pastedGraphic_1.png 4 275 tués en 2008
pastedGraphic_1.png 3 268 tués en 2013 (année « charnière »)
pastedGraphic_1.png 3 244 tués en 2019

La crise sanitaire la comparaison impossible depuis lors.

Rapport de la Cour des Comptes : les commentaires de la FFMC

La CdC analyse également cette stagnation depuis 2013, en livrant plusieurs recommandations. Les commentaires FFMC sont en italiques :

pastedGraphic_1.png « La priorité accordée aux contrôles automatisés …. doit aussi s’accompagner d’une présence maintenue, active ou dissuasive, des forces de sécurité au bord des routes et dans les flux de circulation, en particulier de la part de la police nationale, dont l’implication directe dans la politique de sécurité routière a sensiblement diminué à la faveur du développement des contrôles automatisés… »

Un radar n’ayant jamais fait de prévention, et seul un humain pouvant faire de la pédagogie et proposer des alternatives à la sanction, c’est logique.

pastedGraphic_1.png « Dans sa mise en œuvre, la politique de sécurité routière doit être plus attentive à son acceptabilité, à sa déclinaison au niveau local ainsi qu’à la hiérarchisation et à la clarté de son contenu. »

Et ainsi développer les actions locales et de concertation avec toutes les parties prenantes dont les associations. Cinq facteurs clés sont cités qui cadrent bien avec nos aspirations, voir page 14 du rapport de synthèse.

pastedGraphic_1.png « Un système sûr ou Vision Zéro à la suédoise. »

Ce concept est largement appliqué dans les entreprises soumises à des contraintes de sécurité (rail, aviation, nucléaire,..). On considère que tous les facteurs doivent être pris en compte pour améliorer la sécurité. Donc les infrastructures, les mobiles, la réglementation, etc… Ainsi on examine tous les facteurs en cas d’accident ou dans les projets et on évite de se résumer à la responsabilité du ’’ lampiste’’ car tous les responsables sont concernés et doivent concourir à l’ amélioration attendue.

Si ce rapport propose plusieurs pistes d’amélioration, le respect des règlements avec sanction reste prédominante. Plutôt qu’une multiplication des règlements, la FFMC continue de préconiser le développement de la formation et de l’amélioration des infrastructures routières.

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Source : FFMC


Qui fait appliquer la loi?

On va probablement me reprocher de toujours taper sur les mêmes, pas très compliqué, mais avouez qu’ils font tout pour.

De la même façon que les nouvelles générations de parents sont pour la plupart incapables de « gérer » leurs rejetons malgré une éducation dite positive, non traumatisante, ou autre, l’état qui nous gouverne, lui, est incapable de simplement faire respecter les lois qu’il promulgue à tour de bras, dont certaines en « chevauchent » d’autres, rendant l’interprétation impossible pour les pauvres citoyens(nes) à capacité intellectuelle limitée que nous sommes.

Prenez les FO(Forces de l’Ordre) dont les missions sont dans l’ordre logique: prévention, répression en plus de la mission initiale de protection des citoyens(nes).

Avez-vous l’impression que c’est le cas?, rappelez vous le jour où un flic vous a arrêté pour une faute, volontaire ou pas, et vous a simplement fait la remarque sans vous verbaliser?

Mon souvenir remonte à 2009 lors d’une balade tranquille sur une 1100RT à 4000tours/mn, 2 motards de la gendarmerie équipés de jumelles, bien planqués derrière une haie en rase campagne m’arrêtent, me rappelant que je roulais un peu vite, puis m’ont laissé repartir sans verbalisation.

De la même façon que les parents demandent à l’école d’éduquer leurs enfants, car incapables d’en avoir raison, l’état promulgue des lois qu’il est incapable de faire respecter, les flics veillent au respect de l’application de ces lois d’abord par la prévention, même si cela se raréfie, puis par la répression, les centres de CT constatent la sécurité d’un véhicule, point-barre, pas le bruit ou la conformité d’un pot d’échappement, c’est la mission d’un flic, tient, encore un trou dans la raquette du CT……!

La possibilité de verbalisations dite « à la volée » sans interpellation, permet de faire du chiffre pour remplir les caisses de l’état qui se vident presque aussitôt, habitués qu’ils sont au gaspillage de notre argent; le seul avantage, est que les primes liées au chiffre reviennent aux flics, tout en leur évitant d’avoir à « subir » un dialogue avec le contrevenant,  la répression sans cesse utilisée, vient, ne l’oublions pas de leur hiérarchie, et comme un flic est contraint de la respecter, c’est donc lui, le dernier maillon de la chaîne qui subit la colère des usagers ou citoyens(nes)

Les revenus des PV générés par ces verbalisations+les radars+les voitures radars banalisées censés aider à financer la réfection des routes prennent la mauvaise direction, nous le constatons tous les jours.

Puis quand on s’arrête, et que l’on regarde en arrière comme on dit, ne pensez-vous pas que plus ça va, plus nos libertés, nous qui revendiquons en être les meilleurs garants depuis 1789, sont petit à petit supprimées, au point que notre troupeau de moutons s’agrandit chaque fois un peu plus.

Il est utile de rappeler que la FFMC se bat depuis 44 ans pour préserver ce mot de « liberté » qui a encore un peu de sens dans notre pratique de la moto, et même si nous ne gagnons pas tous les combats, au moins on ne pourra pas nous reprocher de ne pas avoir tout tenté; comme dit le proverbe: celui qui combat a presque gagné, celui qui ne combat pas a perdu d’avance.

C’est ce que l’on appelle avoir l’esprit militant, certes ce n’est pas de tout repos, mais préfère t-on rejoindre le troupeau?


Encore eux

Vous avez toutes et tous probablement entendu parler de ce projet tellement débile qu’il ne peu qu’émaner d’un député Parisien. Mais pourquoi tant de haine dont on ignore l’origine à notre intention, alors que ce mode de transport, est LE mode idéal de déplacement pour les agglomérations saturées de voitures, surtout quand on habite en banlieue, avec des réseaux de transport en commun eux aussi saturés?

Tous les pays d’Asie ont vite compris l’intérêt du 2RM compte tenu de leurs démographies galopantes, et du faible coût d’utilisation de ces engins, les édiles Parisiens non, tellement enfermés qu’ils le sont dans des argumentaires, si l’on peut appeler cela argumentaires, complètement déconnectés des réalités du terrain, incapables qu’ils sont de planifier une transition écologique dont les contours sont pourtant simples:

moins de voitures, plus petites(pour la logique de l’encombrement), hybrides ou électriques, favoriser les 2 roues, motorisés, ET vélos bien sûr, ainsi que les EPDEM(trottinettes et consorts), et essayer de développer, ou mieux organiser les transports en commun.

Heureusement, le conseil de Paris a rejeté cette demande, il y a peut-être un moment ou il faut arrêter le délire tout de même, 

Dans le collimateur de Pierre-Yves Bournazel, ledit conseiller : le bruit. « Le bruit est un fléau majeur, a-t-il déclaré а nos confrères de BFM Paris. Plus de 80 % des Parisiennes et des Parisiens se plaignent du bruit chaque jour, Et c’est vrai qu’un scooter thermique peut réveiller à lui seul la nuit plusieurs milliers de Parisiens ».

Et l’élu de poursuivre : « Nous ne voulons pas les mettre de côté ou les montrer du doigt (sic !). Celles et ceux qui utilisent les 2-roues motorisés thermiques, on leur dit : on va vous aider financièrement à acheter un 2-roues électrique ou un vélo (re-sic !) ou un vélo-cargo (re-re-sic !) ».

Lors des débats au Conseil de Paris, la représentante de la préfecture de police a expliqué « qu’il  ne lui appartient pas de se prononcer sur cette expérimentation ». Par ailleurs, la PP souhaite attirer l’attention sur un point : certains deux-roues respectent les normes en matière d’émissions sonores et font souvent moins de bruit que certains véhicules légers. S’agissant du déploiement des radars sonores dans Paris, ces équipements sont en phase d’expérimentation mais n’ont pas encore été homologués par le laboratoire nationale d’essai. Leur déploiement sur le terrain n’est pour l’instant pas d’actualité ». Dont acte.

Tout le monde dans le même sac ? Trop facile !

Même si ce (délirant) projet d’expérimentation d’interdiction a été rejeté, une réflexion s’impose. Le bruit excessif n’est le fait que d’une minorité d’utilisateurs — et il s’agit d’un véritable fléau, а combattre, comme l’explique la FFMC,  mais pourquoi vouloir interdire l’ensemble des motos et scooters thermiques, dont l’immense majorité sont conformes aux normes officielles ? Si l’on veut lutter contre le bruit excessif, il suffit de faire respecter la loi, ni plus ni moins !

Quant а proposer des aides pour l’achat d’un vélo ou d’un vélo-cargos pour remplacer une moto, soyons sérieux…

En tout cas, le projet n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Notamment celle du collectif Ras le Scoot, aux positions anti-moto affirmées. Interrogé le 6 février par BMFTV, Franck-Olivier Torro, son porte-parole, a déclaré : « Nous attendons simplement que les 2-roues motorisés thermiques soient complètement interdits à la circulation. […] Pourquoi ne les interdire que la nuit ? […] Nous, on préférerait l’interdiction des 2-roues thermiques nuit et jour […] ».

Des internautes ont aussitôt rappelé que Franck-Olivier Torro est également le responsable pour l’Ouest de la France des ventes chez un fabricant allemand de vélos électriques…

Je pense qu’il faut quand même avoir un certain culot pour l’ouvrir, alors qu’on devrait plutôt la fermer…..sa goule.

Mais sûrement que le coup du conseil d’état pour l’instauration du CT, leur a fait espérer le non limite dans des actions futures, en fait, ils sont tellement « petits » que même leurs soi-disant alliés les ont renvoyés dans les cordes.

Occupez vous de votre petit, tout petit monde Parisien, nous on gère le reste.


Les pauvres motards(des) Parisiens(nes),

Nous sommes à peu près toutes et tous d’accord que la population demande de la sécurité, et pour l’instaurer, nous avons la police en milieu urbain, et la gendarmerie hors agglomérations, chacun fait son boulot du mieux qu’il le peut, partagé entre son engagement initial consistant à aider ses congénères, un peu dans le même état d’esprit que nos pompiers toujours prêts à nous aider.

Pour avoir déjà eut affaire à la police dans le cadre de nos manifs, il faut reconnaître que nos relations avec eux ont toujours été tendues, froides, distantes; nous sommes quelque part des délinquants en puissance, quand nous bravons l’ordre établi, et dérangeons nos concitoyens(nes) avec nos convois bruyants, désorganisant la circulation. Très probablement que le fait d’être souvent confrontés à la petite où grande délinquance leur « tanne » le cuir, au point d’oublier qu’ils font eux aussi partie des citoyens que nous sommes.

Et puis, il y a la gendarmerie, avec laquelle, je n’ai eut que de bonnes relations, on parle moto, on rigole, il est vrai que quand il s’agit de nous mettre une prune, le moment n’est pas trop à la rigolade, mais on les respectent, car ils sont quand même les garants de l’ordre.

Ceci est dans l’ordre normal des choses de la vie d’un(e) citoyen(ne), et puis, il est des jours ou toute cette mécanique bien huilée du respect mutuel s’enraye.

Un récent appel téléphonique d’un jeune conducteur de scoot Parisien, je n’ai toujours pas compris comment il a pu obtenir mon numéro, me rappelle que dans la police (comme par hasard!), il existe des cowboys qui profitent de leur autorité pour se lâcher dans le mode répression no limit, probablement pour « évacuer » une frustration où alors un problème de leur vie privée dont on sait que bien souvent, elle est compliquée.

Cet étudiant me raconte s’être fait « coincé » par une voiture de police, et là, va débuter une parodie de maltraitance, le mot n’est pas exagéré.

Sans vouloir prendre sa défense sur les circonstances de cet « orage » de prunes, dont je ne connais pas le complet déroulé, je ne peux que reconnaître un abus de pouvoir:

-Jugulaire de casque insuffisamment serré, en fait, on peut se poser la question suivante: la jugulaire était-elle attachée ou pas?

-Stickers réfléchissants non collés, lorsqu’un professionnel vend un casque, il doit connaître la législation en vigueur et inciter l’acheteur à coller ces stickers, en l’informant des conséquences, surtout lors d’un premier achat.

-Gants soi-disant non homologués malgré l’étiquette avec le petit motard présent à l’intérieur sous le prétexte qu’ils n’avaient pas de coques de protection des phalanges, là, je ne savais pas qu’elles étaient obligatoires.

-Présence du véhicule sur le trottoir, alors qu’il roulait quelques mètres pour rattraper la chaussée, ne l’ayant vu, je peux ne pas croire cette version.

Bilan du contrôle, et après une leçon de morale du grand garant de l’ordre, 300 euros de prunes.

On est en droit de se demander, même en tenant compte de la probable non exactitude de tous les éléments décrits par le jeune homme si la police qui nous a déjà donné plusieurs exemples d’abus de pouvoir sous le prétexte d’une assermentation, ne devrait pas faire un rappel à ses fonctionnaires qu’elle est là pour protéger, pas pour brimer.

Les lois étant tellement nombreuses qu’il est très difficile de toutes les respecter à la lettre, donc, les sanctions doivent-elles être systématiques, rappelons que dans les missions de nos gardiens de l’ordre, il y a un mot que l’on utilise plus, où presque plus, qui s’appelle la prévention.

Il est vrai que ce terme ne « rapporte » rien, ni pour l’état ni pour la prime de rentabilité de fin de mois, et bien oui, on le sait, ça peut se comprendre, mais est-ce vraiment la déontologie de votre mission, disons que vous avez des chefs qui vous donnent des ordres, certes, mais c’est vous qui êtes sur le terrain.


On enfonce le clou??

Savez- vous qu’une voiture électrique en panne, ne peut être déplacée que par portage et non par tractage avec une barre de remorquage !!!

  FIN DES BUS ÉLECTRIQUES EN ALLEMAGNE !…
SILENCE  EN FRANCE

(LIRE  LE  RESTE,  C’EST  EFFARANT,  MAIS  IL  FAUT  LE  LIRE  MEME  SI  UN PEU LONG) AHURISSANT !

Les pompiers signalent qu’il est impossible d’éteindre un véhicule électrique en feu avec de l’eau car la batterie continue à se consumer…
La fin des bus électriques en Allemagne …Du journal « Die Welt »:

Il s’avère que les bus électriques ont par 3 fois été responsables de départ d’incendie importants dans les dépôts de Stuttgart, Düsseldorf et Munich pendant leur charge la nuit. Ces incendies ont détruit d’énormes flottes de véhicules. Ils sont désormais interdits dans la ville de Munich depuis hier.
C’est étonnant que ni la presse belge et française, ni le parti écolo n’en parlent. Bientôt comme à l’époque des voitures au gaz, il y a aura l’interdiction de garer les voitures électriques dans les parkings publics. L’électrique en tant que système à accus n’a en fait aucun avenir. Seule solution est la pile à Hydrogène sans doute.
L’Écosse profitant des quantités d’îlots du nord et sa situation météorologique (jet stream) convertit sa production éolienne en hydrogène et les services publics utilisent des voitures à hydrogène.
Qu’est-on en train de faire en ce moment ?

Bien que de la pensée unique des écolos, ceux qui n’ont jamais au grand jamais une solution et que des problèmes à poser, empoisonnant l’existence de tout le monde et en ruinant l’économie.
Imaginez une rangée de voitures électriques et thermiques rangées le long de trottoirs en charge en ville, des tensions électriques de 318 volts que croyez vous que les pompiers vont pouvoir faire ? Il n’y aura plus de rue et sans doute plus de bâtiments !

Comment est-ce possible ?

Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l’absurdité des directions écologiques dans lesquelles s’est engagée la France.

En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d’avenir pour sauver la planète prétendument en danger.
On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.
La sauver de quoi ? On ne sait pas trop, mais il faut la sauver, nous serine-t-on !
À cette fin, la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.
Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l’électrique.

Soit ! Mais qu’est-ce que cela signifie ?

D’abord, l’installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l’heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km. Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation …

Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie.
Et là, il faut s’attarder un instant.
À l’heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.

Dans celle de la (Tesla Model S) par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.
Or le nickel est plutôt rare sur notre terre. Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d’étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel ».
Extraction du nickel à Goro en Nouvelle Calédonie. Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l’état pur.
Dans les minerais, il n’existe qu’en très faible proportion .
Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hydrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.
Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l’on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu’importe la biodiversité pour les Khmers verts qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n’a pas de prix pour eux.

Extraction du lithium en Bolivie. Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium. Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S).
Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes. Pour l’extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés) ce qui entraîne une migration de l’eau douce vers les profondeurs. Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d’eau.
Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu’on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur.
Alors, le travail des enfants, ça reste un détail pour nos verts.

Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.
On fait donc des carrosseries en aluminium dont l’extraction génère ces terribles boues rouges, déchets insolubles issus du traitement de l’alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds tels que l’arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l’on déverse aussi dans la mer au mépris des questions d’environnement, comme à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône.

Voilà ce qu’est le développement « durable » selon nos écologistes. Un dogme qui ne laisse aucune place à la raison ! Pour exister ils sont prêts à tout …


Les terres dites rares, sont rares, pas la connerie…..

Merci Mr Savary(Caradisiac) pour cette belle matière à débat.

Nos têtes pensantes sont tellement pensantes, que souvent elles en deviennent absentes, elles ont tellement pour habitude d’imposer leur point de vue que quand il y a un retour de bâton, elles se le prennent en pleines dents. Et bien oui, les tableurs n’ont pas cette option « et si » en voici la preuve.

Partie 1

Le 21 décembre, le ministère chinois du commerce annonçait que serait désormais interdite toute exportation de « technologie d’extraction, de traitement et de fusion des terres rares ».

Ces terres rares, un ensemble de quelque dix-sept minéraux dont les noms se terminent tous en « yme » ou « ium », sont incontournables dans la fabrication de la plupart de nos appareils électroniques et des technologies de décarbonation, notamment pour la fabrication des aimants des génératrices d’éoliennes ou des moteurs de voiture électrique.

Voici donc, et elle n’aura pas tardé, la réponse chinoise à l’enquête lancée par Ursula von der Leyen à l’encontre de l’industrie automobile chinoise pour pratiques anti-concurrentielles. On peut aussi y lire la réponse au bonus français qui ne bénéficiera plus à aucune voiture chinoise en 2024.

Car non seulement la Chine contrôle presque 60 % de la production de ces minerais, en Chine ou à l’étranger, mais surtout, elle truste quasiment 90 % de leur raffinage avec dans ce dernier domaine une avance scientifique et technologique qui semble désormais irrattrapable. Car ce ne sont pas seulement les matériels qui sont placés sous embargo, mais également les méthodes et les savoirs.
En revanche, l’exportation des produits finis n’est, elle, pas prohibée : les constructeurs occidentaux pourront donc toujours s’approvisionner en aimants, moteurs et composants périphériques… à des prix qu’ils trouveront sans doute trop élevés.
Mais ils devront renoncer à s’affranchir de la tutelle technologique et bientôt économique de l’industrie chinoise qui leur fournit déjà l’essentiel des batteries et la quasi-totalité des cellules qui les composent.
Une très mauvaise nouvelle pour une Europe qui croyait bientôt recouvrer sa souveraineté industrielle en diversifiant ses approvisionnements de lithium et en se dotant d’une industrie de la batterie.
Dans ces conditions, on voit mal comment nos Stellantis, Renault, VW, BMW, Mercedes pourront rattraper leur retard industriel et échapper à la condition de vassaux de BYD, Aiways et autres géants chinois. Ni surtout comment ils pourront se battre à armes égales avec eux sur le marché.

La semaine suivante, on apprenait que BYD allait installer des chaînes de montage en Hongrie…

Pour faire court, nous voici désormais aussi dépendants de la Chine pour la production de nos voitures électriques (éoliennes, panneaux solaires, composants électroniques…) que nous le fûmes des pays du Golfe Persique dans les années 70 pour le fonctionnement de nos voitures (centrales électriques, camions, chaudières) thermiques.

J’entends déjà protester le cœur des optimistes.

Partie 2
Oui, des alternatives existent comme le moteur bobiné de certaines Renault exempt d’aimants permanents – mais pas de cuivre. Oui, Tesla comme Toyota travaillent à un moteur dont les aimants se passeront de terres rares. Et dans l’éolien, la prometteuse technologie du supraconducteur vise le même résultat.
Mais la plupart de ces solutions sont à moyen et long terme. À l’image des gisements de terres rares qui seraient exploitables dans le Nord de la Scandinavie, et même chez nous en Bretagne, mais dont je parie qu’ils ne seront jamais inaugurés à cause de leur coût environnemental.
Il faut concasser 50 tonnes de roche pour un kilo de gallium, 1 200 tonnes pour un kilo de Lutecium. Et leur raffinage implique l’emploi d’acides sulfurique et nitrique, et aussi la production de sympathiques déchets radioactifs, thorium et uranium.
Une pollution et des nuisances qui ont d’ailleurs conduit à la délocalisation d’une grande partie des activités de l’usine Solvay (alors Rhône-Poulenc) de La Rochelle qui, jusqu’aux années 80, purifiait la moitié des terres rares employées dans le monde. Délocalisée où ? Devinez… En Chine.
Quant aux possibilités ouvertes par le recyclage, elles sont infimes à l’égard des besoins.

Bref, tous les spécialistes s’accordent pour dire que l’embargo chinois pourrait considérablement ralentir et renchérir le grand mouvement de décarbonation et d’électrification de nos sociétés.

Il est possible qu’Ursula remballe vite sa vilaine enquête et ses envies de concurrence pure et parfaite ou que le bonus anti-voiture chinoises (et coréennes) du gouvernement français soit condamné par l’OMC et vite abandonné. Et par conséquent, que la Chine lève son embargo et que ce billet d’humeur soit à classer dans ma liste « J’aurais dû attendre que ça se tasse avant d’écrire».

Reste que si la Chine persiste à conserver pour elle ses terres rares et leur raffinage, beaucoup de choses devront changer. Concernant la voiture électrique, il sera très compliqué de tenir les promesses de production de masse et de baisse des prix. Et impossible de faire face à la concurrence chinoise en dehors des frontières de l’Union, étant entendu qu’à l’intérieur elle sera lourdement taxée par mesure de rétorsion.

Faudra-t-il alors renoncer à la grande électrification du parc automobile et revenir dare-dare au moteur à pétrole ? Je lis et j’entends que des constructeurs ont prié leurs équipementiers de préserver leurs compétences et moyens de production dans ce domaine.
Au cas où…

Car en 2026, dans deux ans, la Commission européenne devra confirmer ou infirmer l’objectif d’un marché automobile électrifié à 100 % en 2035. Si l’embargo chinois se confirme, l’alternative qui se présentera alors risque d’être désagréable, avec deux options impossibles.

1/ Mettre le marché automobile européen aux mains des constructeurs chinois, désormais seuls capables de proposer des « wattures » à des tarifs en rapport avec les moyens des acheteurs. Ce serait la fin d’un pan essentiel de notre industrie, de notre économie et, in fine, de notre souveraineté industrielle.

2/ Fermer l’Europe à l’industrie automobile chinoise, y compris en la privant de toute implantation d’usines sur notre sol. Cela signerait la fin de tout commerce avec elle, avec des constructeurs européens livrés à eux-mêmes et par conséquent incapables d’électrifier leur production à hauteur des besoins. On verrait alors le marché fondre, les parcs automobiles vieillir, une véritable « cubanisation » dont on observe déjà les prémices avec l’envolée ces dernières années des prix du neuf et de l’occasion.

Une troisième voie risque alors de s’imposer : renoncer au 100% VE et réhabiliter la motorisation thermique, domaine dans lequel notre industrie conserve une certaine avance technologique et une petite marge d’évolution.

Je ne suis pas devin, mais suis certain d’une chose : s’il faut renoncer à commercer avec la Chine mais tout de même réduire nos émissions de CO2, les voitures européennes de l’an 2040, qu’elles soient thermiques ou électriques, évoqueront davantage par leurs silhouettes, leurs performances et leur poids nos bagnoles de 1983 ou 1993 que celles de 2023.

2023 dont on se souviendra qu’en France cette année-là, il se vendit pour la première fois plus de SUV que de berlines. Et aussi qu’en septembre, Peugeot présenta une e-3008 de plus de deux tonnes, dotée d’une extraordinaire batterie de près de 90 kWh.


Des solutions existent, est-ce que ce sera rentable pour les pétroliers.

L’hydrogène naturel : le pétrole du XXIe siècle ?

14 décembre 2023 par Guillaume Chocteau

Un projet de recherche d’hydrogène naturel, dit « blanc », a été autorisé par le gouvernement pour la première fois en France le 3 décembre 2023, dans les Pyrénées-Atlantiques et cinq autres sont en cours d’instruction. Par rapport aux énergies fossiles, l’hydrogène naturel a l’avantage de n’émettre que de l’eau lors de sa combustion, d’être en partie renouvelable et d’être plus également réparti géographiquement. Par rapport à l’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau, ou l’hydrogène bleu, produit à base d’énergie fossile en captant le CO2 en sortie d’usine, l’hydrogène naturel coûterait moins cher.

L’hydrogène naturel n’est pas encore disponible sur le marché mais plusieurs forages ont débuté dans le monde et un premier site pilote en produit continuellement au Mali, à la suite d’une découverte accidentelle dans les années 1980. À ce jour, les réserves et flux générés sont mal connus. Les premières modélisations laissent penser que l’hydrogène pourrait être abondant sur Terre, sans indiquer la part accessible à un coût compétitif. L’arrivée sur le marché de cette nouvelle énergie primaire pourrait considérablement réduire le coût de la transition énergétique, tout en libérant des capacités pour d’autres usages. Le passage vers une économie de l’hydrogène ne serait cependant pas sans défi technique, la plupart de nos machines et équipements n’étant aujourd’hui pas prévus pour fonctionner à l’hydrogène.

Prolonger la lecture : En savoir plus ?

Etude d’Asteres du 12/12/2023 par Guillaume Moukala Same


Désolé, mais va falloir qu’on m’explique.

Lu dans un magazine que je n’achète pas…heureusement, car si c’est pour lire des inepties pareilles autant que je mette cet argent dans de l’essence pour ma moto, ça me sera plus profitable, même si j’émets du CO2, au moins j’aurais fait une belle balade plutôt que de gaspiller le même CO2 à rédiger une feuille de papier sans aucun intérêt, je cite:

(Soit disant) La borne du futur!!!!!!!

« L’augmentation du nombre de voitures électriques(VE) en circulation pose naturellement la question de l’utilisation de l’énergie stockée dans leur batterie quant elles ne roulent pas… »

Vous ne la voyez pas venir la connerie????, elle est pourtant grosse comme une Gold, je continu:

« Lors des pics de consommation notamment entre 18 et 20 heures, il va devenir crucial de pouvoir réinjecter dans le réseau l’électricité qu’elles contiennent. »

Donc, la fameuse borne « trucmuche » le permet, elle peut renvoyer vers votre domicile l’énergie de votre automobile quand le prix du KWh est élevé, et la recharger lorsque le tarif est au plus bas »

Hé, ducon, si je comprends bien, et sans vouloir faire des raccourcis hasardeux, puisque je tiens toujours la bonne trajectoire(ça c’est à moto) tu te sers de l’électricité pour chez toi, et quand tu prend ta bagnole le matin pour aller au boulot, la batterie est à plat……c’est ça non?

Et pis comme t’es pas trop bête, tu la mets à charger pendant les heures creuses, mais zut ça ne dure pas assez longtemps, et donc tu pars avec une autonomie encore plus réduite que tes 30 kms de pleine charge, et tu fais du stop pour rentrer…

Comment voulez-vous que la pensée écologique sous cette forme puisse être audible et accessible au plus grand nombre?

Dernier exemple d’ineptie en date de ce matin, les Franciliens, Parigos pour les connaisseurs, sont sceptiques sur la capacité à pouvoir transporter plus de monde lors des JO,au vu des difficultés actuelles des transports Francilien.

Ce à quoi Madame la présidente de la région Ile de France sensée être une personne sensée justement, rétorque sur un ton agacé:

« Oh, il faut un peu ouvrir vos chakras, et puis ce sera une bonne occasion de faire du télétravail…. », ben oui, Madame, il faudra expliquer ça à la femme de ménage qui va nettoyer votre bureau!!!!

Je ne sais pas vous, mais cette façon de vouloir « relativiser » un foutoir prévisible est typiquement Français, non, en sachant pertinemment qu’on va droit dans le mur?

Je ne puis m’empêcher de penser à cette règle élémentaire de la conduite qui dit: « ta moto va ou est ton regard », tu regarde le mur en voulant l’ignorer, mais inévitablement tu te le prend. 

Le pompon revient quand même à la mairie de Paris tellement aveuglée par une hyper écologie telle, que à la limite, tout ce qui porte le nom de transport est synonyme de pollution, et ce ne sont pas leurs 3 comparses escrologistes qui diront le contraire, haro sur la moto, pourtant une excellente solution pour désengorger les villes saturées, donc si c’est si bien, on va leur faire payer à eux aussi les places de stationnement, pas de jaloux, et puis comme tout ce que fait Paris est extraordinaire, il ne faudra pas s’étonner de voir arriver ça chez nous.

On veille, on veille, et cela fait partie des nombreux combats que votre fédération mène avec votre soutient. 

Phrases choisies CT

Ce CT a beaucoup fait parlé, et ça continu dû au simple fait que la FFMC ne lâche toujours rien, même si le CT est acté, on en a pas finit avec lui.

Cela fait des années et des années que nous le combattons, aujourd’hui encore, et ce, jusqu’au bout du bout du bout, c’est pourquoi il me semblait utile de revenir un peu en arrière sur le combat mené, chacun, chacune le sait à la FFMC on ne capitule jamais, donc nous, nous avons fait le boulot, et tout particulièrement en 2023 où nous avons organisés pleins de manifs, le problème est que ces manifs n’ont pas mobilisées autant qu’elles auraient dû, probablement qu’un certain nombre de motards se sont dit que si nous étions sur le coup, alors le combat était presque gagné.

L’autre problème est que nos actions sont fondées sur notre solidarité légendaire qui permet de mobiliser un max de 2RM pour appuyer nos actions, or là, ça n’a pas fonctionné.

Cela fait quelques temps que nous réfléchissons à d’autres moyens d’actions, bien entendu, nous n’allons pas, pour le moment, les divulguer, histoire de ne pas donner d’indices à nos détracteurs.

Il n’est pas non plus question d’accuser les motards(des) qui nous soutiennent de ne pas s’être suffisamment mobilisés(es), d’une part ça n’est pas le but, d’autre part nous avons notre part de responsabilité nous aussi, même si on a l’impression d’avoir fait le taff.

Je voudrais quand même vous proposer quelques phrases de responsables d’antenne un peu dépités tout de même au lendemain de la grande manif nationale qui se devait d’être un grand baroud nous permettant de nous débarrasser de ce CT:

-hier à Orange, 200 motardes et motards se sont donné rendez vous pour une manif « bisounours »

nous nous somme rendus jusqu’à Carpentras en cortège sans incidents a part 29 km de bouchons générés par notre passage sur l’axe le plus fréquenté du Vaucluse.

-Malgré l’absence des motards de la police et le peu d’engagement de la Dir Ouest, notre manif FFMC s’est bien passé. Nous constatons une faible participation : 180 selon le Télégramme (je le trouve optimiste).

-200 manifestants (la police est plus conciliante, elle nous en accorde 250). C’est moins de la moitié de l’habituel chiffre. 

-L’antenne PPC, tiens à remercier vivement toutes les antennes qui ont rejoint la mobilisation Parisienne à l’occasion de la manifestation nationale anti CT du 22 Avril.

Une mention spéciale à nos courageux amis de la 90 et de la 65 qui ont fait un long trajet sous une pluie battante pour rallier la capitale.

Avec plus ou moins (et moins que plus) 3000 motos, c’est assez peu au regard du nombre d’usagers 2RM Franciliens qui vont être touchés par le CT.

Vous noterez que Paris, c’était 3000 motos, Bordeaux 1600, proportionnellement au nombre d’habitants, force est de constater qu’il manquait du monde, beaucoup de monde.

Ils n’y sont pas tous, mais tous les commentaires sont de la même veine.

Vous comprendrez aisément que nous ne soyons pas aussi enthousiastes qu’avant pour organiser des manifs, même si nous sommes toujours partants.

On en est là aujourd’hui, c’est pour cela que nous allons utiliser tout ce qui est en notre pouvoir pour édulcorer, entraver l’application d’un CT stupide, qui n’a d’objectif que de satisfaire certains lobbies plus préoccupés par leurs revenus que par la réelle sécurité des 2RM, associés à des pseudos écologistes, aussi appelés escrologistes, bobos Parisiens qui n’ont qu’une ambition, assez limitée toutefois, d’éradiquer les 2RM de « leur » ville qui au passage les subventionnent pour pourrir la vie des utilisateurs de véhicules thermiques, ben oui, quand on a suffisamment de transports en commun pour se déplacer, et qu’on habite pas à la campagne, c’est facile.

Au passage, ces escromachins menacent d’attaquer en justice d’autres municipalités s’ils n’appliquent pas le stationnement payant pour les 2RM, leur haine est bête, méchante, et pas vraiment motivée, j’espère que l’un d’entre eux aura un gamin qui voudra faire de la moto, à moins qu’il ne soit vraiment trop « formaté » vélo.


Le CT encore

Difficile de ne pas revenir sur le CT, mais toute cette injustice générée par le passage en force du CE(Conseil d’Etat) alors que la FFMC avait fourni toute une série d’alternatives au CT comme le demandait la directive Européenne.

Décidément, un casque sur la tête et des gants font vraiment de nous des parias, reconnaissons qu’il en faut peu pour effaroucher les « biens pensants », cette si précieuse liberté que nous revendiquons toutes et tous veut nous être autorisée au prix fort, mais on s’en fout, notre communauté motarde, qui, elle au moins se salue, n’a pas envie de se laisser dicter ce qu’elle doit faire, ou ne pas faire, et pour cela on se bat, mais là aussi on est blindés(es), ça fait 42 ans que cela dure, alors on a l’habitude, et on ne lâche jamais rien, et tout ça avec votre, notre solidarité, ensemble on est tellement plus forts(tes), même si on ne représente qu’une infime part des usagers(res) de la route; ce qui fait la différence, c’est que nous on risque notre peau à cause de mesures ou d’aménagements stupides, ça nous donne le droit de l’ouvrir, rien que cela fait partie de notre liberté.

Un petit résumé des épisodes du CT:

le 9 aout 2021, le décret 2021-1062 met en place un contrôle technique des 2 et 3 roues motorisés au 1er janvier 2023
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043927084

3 associations, respire, Ras le scoot et Paris sans voiture contestent au Conseil d’Etat le décret demandant une application au 1er janvier 2022.

ils ont gain de cause le 17 mai 2022. (décision du Conseil d’État 462679)
https://www.conseil-etat.fr/actualites/le-controle-technique-des-deux-roues-doit-etre-mis-en-aeuvre

le 25 juillet 2022, le décret 2022-1044 abroge les décret 2021-1062 et le CT 2RM passe aux oubliettes.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046090252

C’est sans compter 3 associations, Respire, Ras le scoot et Paris sans voitures mais aussi la Ligue contre la violence routière qui contestent le décret d’abrogation au conseil d’état et obtiennent gain de cause le 27 juillet 2022 en annulant le décret 2022-1044. (Décision du Conseil d’État 456161 et 457398) https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2022-07-27/457398

le contrôle technique des 2 et 3 RM devient, à nouveau obligatoire.

Toutes les contestations des différentes associations s’appuient, entre autre, sur le fait que la France n’aurait pas mis en œuvre les mesures alternatives prévues pour surseoir au CT 2RM

Hors, au CISR, nous avons fait le taf et c’est l’État qui n’a pas fait le sien.

Dans la directive 2014/45/UE du Parlement Européen et du Conseil,
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32014L0045 ces mesures sont prévues à l’article 2 champ d’application 2 :
– véhicules de catégories L3e, L4e, L5e et L7e, de cylindrée supérieure à 125 cm3, lorsque l’État membre a mis en place des mesures alternatives de sécurité routière pour les véhicules à deux ou trois roues, en tenant notamment compte des statistiques pertinentes en matière de sécurité routière pour les cinq dernières années. Les États membres communiquent ces exemptions à la Commission.

Vous voyez qu’il reste encore beaucoup de chemin pour arriver à une application telle que le CE veut nous l’imposer, sous la pression de ces escrologistes qui n’ont qu’une ambition: supprimer les motos de la circulation, quand on est frustrés de ne pouvoir fédérer plus d’une poignée d’adhérents, il faut bien trouver le moyen de faire parler de soi, c’est pour cela que la FFMC ne daigne même pas leur adresser la parole, ce serait leur donner trop d’importance, importance qu’ils n’ont même pas, ils ne méritent pas non plus d’être insultés comme l’ont fait certains qui se sont soulagés, mais leur ont surtout donné l’occasion de se plaindre. 

Nous, on peu compter sur le monde des motards(des), car on a bien compris que l’union fait la force, la formule est bateau, mais tellement vraie, et ils n’ont pas fini de nous entendre, pots chicanés où pas. 


CT, le résultat de la consultation publique vient d’être publié

https://ffmc.asso.fr/les-resultats-de-la-consultation?var_mode=calcul
https://ffmc.asso.fr/les-resultats-de-la-consultation?var_mode=calcul

D’abord on ne lâche rien, et puis on a pas encore dit notre dernier mot, Comme nous pouvions nous y attendre, cela ne change rien sur la mise en place du contrôle technique.

De notre côté, nous envisageons toujours l’appel au boycott et nous 

continuons d’étudier tout les recours que nous pourrons lancer.

Nous vous tiendrons informés des prochaines étapes.


La FFMC nationale communique, on y revient souvent, mais soyons responsables.


CT moto en Finlande, en voila une chose intelligente, mais nous on fait mieux comme d’hab

https://ffmc.asso.fr/finlande-des-controles-routiers?fbclid=IwAR02K1cIfCCjzfsFh3nyhelcBqJaQvyuT80ZlzC-DAIm8y4HJNbUyIKGF5A
https://ffmc.asso.fr/finlande-des-controles-routiers?fbclid=IwAR02K1cIfCCjzfsFh3nyhelcBqJaQvyuT80ZlzC-DAIm8y4HJNbUyIKGF5A
https://ffmc.asso.fr/finlande-des-controles-routiers?fbclid=IwAR02K1cIfCCjzfsFh3nyhelcBqJaQvyuT80ZlzC-DAIm8y4HJNbUyIKGF5A

Fouras 2023

La grande fête des passionnés(es) de la moto et de la voiture, formes un peu désuètes pour notre époque, mais tellement attachantes, peut-être parce-qu’elles ont marqué notre jeunesse pas si lointaine pour certains(nes).

Par exemple cette Testi qui vrombissait dans les stands de temps à autre, en attirant tous les regards, ou ces 900 Kawa et RDLC avec leur bruit si caractéristique, merci à ces mordus de nous avoir remis ces sons dans la mémoire, ils nous font du bien.

Belles rencontres, bien qu’un peu inquiètes cette année à cause du CT, mais on a tenté de les rassurés non seulement sur son ineptie, ce dont tout le monde convient, mais surtout sur la mise en oeuvre du « machin » dont ils ne savent pas encore par quel bout le prendre tellement il y a d’incohérences dès le départ, ça commence bien, nombre d’entre nous rigolent d’avance sur les particularités bien spécifiques de certaines motos pour un démarrage infaillible, dans la mesure ou on serait d’accord pour confier un bijou le temps d’un contrôle, et là c’est pas gagné. Et dans le courant de la conversation, on apprend que l’un possède 8 motos, l’autre 22, et le top des passionnés avec plus de 60 motos, toutes issues des domaines, ce qui fait qu’il possède toute la gamme des BM gendarmerie depuis le début, j’ai du mal a imaginer l’effet quand tu ouvres la porte du garage!!

Notre voisin avec sa soudure basse température et sa colle magique qui concentrait de beaux groupes d’intéressés(es), ce dénicheur de panneaux de pub tous plus beaux les uns que les autres, porte clés de toutes marques ou même si la mode de les collectionner est un peu passée nous rappelle qu’il y avait ça à cette époque, des pneus en pagaille, des durites d’essence de tous diamètres….., on y trouvait forcément son bonheur, et on achète une babiole juste pour le plaisir d’avoir un souvenir de l’ambiance de ces journées.

Bref, c’était une belle ambiance motarde comme on les aiment, joie et bonne humeur, échanges faciles, bienveillance et solidarité de rigueur, c’est ça l’esprit qui nous caractérise.


Suite à l’injonction faite par le Conseil d’État le premier juin dernier, le gouvernement a publié et soumis à la consultation publique le projet de décret et d’arrêté relatifs à la mise en place d’un contrôle technique des deux et trois (parfois quatre !) roues motorisés.

Je lis les projets de décret

Je réponds à la consultation publique (commentaire en bas de page) : à vos claviers !

Pour plus d’informations, lisez notre article sur le site national 


Ceinture

Vu dans les médias cette semaine: de plus en plus d’automobilistes n’attachent plus leurs ceintures, même sans être un adepte de la sécurité à tout crin, son utilité a été démontrée mainte et mainte fois, alors quelles mouches les ont piqués?

On sait que l’expérience des autres ne compte pas, mais vouloir toujours tout remettre en question peut avoir du bien si un progrès est à la clé, mais là franchement, on est dans l’inconscience totale; très certainement, et là ça n’est qu’une hypothèse, tout est tellement fait pour que nous baignions dans une sécurité toute relative, entre les air bag partout et en tout genre, l’ABS, l’AFU(franchissement de ligne médiane), la déformation des habitacles pour mieux absorber les chocs, cela donne l’impression d’invulnérabilité au point que la ceinture deviendrait superflue!!!

On devrait envoyer les gens faire un tour dans une voiture tonneau, ça, c’est un bon vaccin.

C’est un peu comme si, il nous prenait l’envie de rouler sans casque, je pense que l’on aurait toutes et tous l’impression de rouler nus(es).

Résumé: entre les gens qui s’endorment sur les autoroutes principalement, écrans en tous genres, il est vrai que cela devient terriblement ennuyeux de rouler à 30,50,70,80,90,110,130, il y a pourtant de quoi s’occuper en sachant laquelle est la bonne, où en est l’autonomie de la batterie, où sont planqués les flics et les radars(si on a pas la bonne appli).

Et puis comme il n’y a pas assez de distractions, le retour du téléphone en main pour les SMS(ou vidéos), les motards l’ont tous(tes) remarqué, ben oui, c’est normal, la répression est tellement automatisée qu’il n’y a plus personne pour vérifier, quant on se rappelle que nous les motards(des) nous sommes comme des quilles au milieu de tout ça, le strike n’est jamais loin.

Pas mal d’entre nous vont rouler en cette période de grandes migrations, alors prenez soin de vous et des vôtres, et surtout faites gaffe aux vacanciers insouciants.

Rapide rappel pour les trajectoires rond-point, adoptez la méthode motarde: restez près du centre, là au moins c’est propre. 


Dernier point sur le CT

Didier Renoux, délégué général de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), critique la nouvelle saisine du Conseil d’Etat par les associations pro-contrôle technique des motos.

Le 9 mai, Le Parisien indiquait que les trois associations pro-contrôle technique des deux-roues motorisés, Respire, Ras le Scoot et Paris Sans Voiture, saisissaient à nouveau le Conseil d’Etat. Face au silence du gouvernement sur ce sujet, les trois associations espéraient relancer et avancer.

Rien de surprenant selon Didier Renoux, délégué général de la FFMC, pour qui cela était attendu. Il estime toutefois que cela ne change rien et qu’il s’agit avant tout d’un coup de pub pour ces associations :

« Nous savons qu’ils ont fait une saisine mais on ne sait pas ce qu’elle comporte. Nous étions en réunion hier (mercredi 10 mai, Ndlr) avec Antoine Malandain (directeur adjoint du cabinet du Ministre chargé des transports, Clément Beaune, Ndlr) pour faire le point sur les avancées par rapport au contrôle technique. Il n’y a rien de nouveau quant à cette saisine. Il s’agit de la suite logique, pour les trois associations. »

« Comme disait le conseiller de Monsieur Beaune, ces trois associations peuvent faire ce qu’elles veulent. À partir du moment où le texte qui comporterait les opérations à faire, n’est pas publié, les opérateurs de contrôles techniques ne peuvent pas s’équiper et former les techniciens donc ils ne peuvent pas le mettre en place. Il s’agit de quelque chose qui ne sert à rien, à l’instant T. » « Le ministère des Transports a appris comme nous par voie de presse cette saisine. La priorité donnée à ces trois associations est une priorité de publicité. »

Comme nous l’annoncions hier sur notre site internet, les trois associations Respire, Ras le Scoot et Paris sans voiture, ont à nouveau déposé un recours devant le Conseil d’État (CE) au sujet de la mise en œuvre du contrôle technique des deux roues motorisés (CT2RM) le jeudi 25 mai dernier.

La nouveauté est que cette fois ci , la FFMC était officiellement représentée à l’audience par Maitre Thiriez et sa requête, jugée recevable par le CE.

La décision est tombée hier soir, et le Conseil d’État enjoint le gouvernement à prendre un décret d’application sur le CT2RM dans un délai de deux mois.
Notez bien , cela ne veut pas dire que le CT2RM sera en place dans deux mois, juste que le décret doit être adopté. De plus, cette décision n’est pas assortie d’astreinte, autant dire rien de neuf par rapport à la situation pré-existante de la décision du CE d’octobre 2022. Bref, si on rajoute les délais liés à la consultation publique obligatoire demandée par le CE, ce n’est ni pour demain ni pour après demain.

En revanche, la décision du CE ferme un peu plus la porte à la voie étroite des mesures alternatives.

La FFMC continue d’insister sur le fait que le CT n’aura aucun impact ni sur l’accidentologie ni sur la pollution.

Il n’y a pas grand chose de nouveau dans cette décision. Comme disait Balavoine : « Faut pas croire ce que disent les journaux », qui brassent beaucoup d’air chaud sur le sujet, et énoncent comme des vérités des trucs faux, comme le célèbre « la commission européenne impose le CT2RM ». C’est inexact, la directive européenne donne le choix aux Etats membres d’introduire le CT2RM, ou d’autres mesures alternatives visant à améliorer la sécurité routière et la performance environnementale.

Voici une synthèse de la décision du Conseil d’État du 01/06/23 

concernant le CT2RM :

Le Conseil d’État ordonne :

1). L’intervention de la FFMC est retenue.

2). La décision implicite de rejet du gouvernement vis-à-vis de la 

demande des 3 associations de mettre en place les modalités 

d’application nécessaires au CT2RM instauré par le décret du 9 aout 2021 

est annulée.

3). Le Conseil d’État somme le Gouvernement de prendre l’arrêté 

d’application du décret du 9 aout 2021 mettant en place la CT2RM dans un 

délai de 2 mois à compter du 1er juin 2023.

4). Le surplus des conclusions de la requête de l’association Respire et 

autres est rejeté.

Analyse :

1). Le Conseil d’État demande expressément un arrêté d’application 

portant sur les modalités de mise en place d’un contrôle technique dans 

un délai donné, cela implique que le Conseil d’État écarte expressément 

l’option des mesures alternatives.

2). Si le Conseil d’État n’a pas validé la demande des 3 associations 

d’une sanction pécuniaire à l’égard du gouvernement (1 million d’euros 

par jour de retard demandé), la décision d’un délai de 2 mois est ferme 

et définitive, si le gouvernement ne respecte pas cette injonction le 

Conseil d’État pour sanctionner le gouvernement à partir du 2 aout 2023.

3). Au vu de ces faits, la FFMC doit agir, en vertu de la Résolution 17 

adoptée aux Assises 2023, pour échanger et discuter avec le gouvernement 

sur le CT2RM.


Histoire climatique

Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir l’esprit FFMC qui consiste à ne pas prendre pour argent comptant tout ce que l’on nous dit, mais j’avoue que de prendre du recul permet une approche plus pertinente de ce que certains pseudo scientifiques veulent nous faire avaler.

Il ne s’agit de faire du complotisme juste parce-que le mot est à la mode, il est indéniable que nous avons fait du mal à notre planète, il n’est qu’à voir la quantité de produits phytosanitaire vendus chaque année en France, et dans le monde, on peut imaginer les conséquences à l’échelle mondiale, mais tant que l’argent dirigera le monde, notre planète en souffrira. 

Le genre humain ayant toujours eut pour ambition de dominer les autres, il apparaît plus facile de faire culpabiliser des esprits doués de sensibilité plutôt que de dominer le dieu « fric » qui lui ne se repaît que de sa perpétuation.

Alors quand on nous dit que les moteurs thermiques doivent disparaître, peut-être y a t-il d’autres étapes ou d’autres alternatives, et puis après tout, qui est absolument certain que le CO2, qui nous est aussi indispensable en tant qu’humain, est la seule et unique cause du réchauffement climatique?

Quelle prétention de croire que c’est l’homme qui a changé le climat ! ! !

Il y a 22000 ans, le niveau de la mer était de 110 mètres plus bas.

Il y a 8000 ans, il était 40 mètres plus haut qu’aujourd’hui

(période brève, avec création de la mer Noire).

Les volcans sont responsables de 80% des rejets de dioxyde de soufre.

A distribuer à tous les écologistes de votre entourage, peut-être qu’au travers de ces dates, ils trouveront des explications au réchauffement de la planète dû à notre mode de vie d’aujourd’hui… !!!?

Très intéressant : Vous avez dit sécheresse ?

À ma connaissance il n’y avait pas de moteurs à explosion avant 1856 ! donc pas de voitures – d’avions – de porte-conteneurs – de navires de croisières, pas d’industries ou chauffages utilisant le fuel lourd etc. . .et pourtant ** il y a eu des canicules pires que celle de 2019 ! ! !

Pourquoi ? ? ? *

That is the question !

Lisez ci-dessous et vous serez peut être surpris comme je l’ai été !

La canicule de juillet 2019… et LES AUTRES !!!!

Pour info.

Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Hampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet…1852 !

Vous pouvez trouver le fac-similé sur internet.

En 1132, en Alsace les sources se tarissent et les ruisseaux s’assèchent. Le Rhin pouvait être traversé à pied.

En 1152, la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable.

En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.

En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur.

En 1303 et 1304, la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.

En 1393 et 1394, un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.

En 1440, la chaleur fut excessive.

En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.

En 1556, il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.

En 1615 et 1616, la canicule s’abat sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.

En 1646, il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.

En 1676, des canicules à nouveau.

Les mêmes événements se produisirent au XVIIIe siècle.

En 1718, il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre

Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives.

Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 degrés C) à Paris.

Dans les jardins de la banlieue arrosée, les arbres fruitiers fleurissent deux fois pendant la saison.

En 1723 et 1724, les températures étaient extrêmes.

En 1746, l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes

furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie.

En 1748, 1754, 1760,1767, 1778 et 1788* les chaleurs d’été furent excessives une des raisons de la révolution de 1789, les très mauvaises récoltes.

En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.

En 1818, les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.

En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre affiche des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.

En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.

En 1835, la Seine était presque à sec.

En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre affichait 34 degrés.

Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste.

Je vous mets en pièce jointe l’interview de l’historien Emmanuel Le Roy-Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et diffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts !

Libération précise que son livre « Histoire du climat depuis l’an mil » (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur…

Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui.

Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 EUR. A ce prix-là, il ne faut pas se priver de s’instruire.

Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l’importance des cycles naturels sans accuser

uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d’origine anthropique ?

Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle :

(Avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant),

Il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…

Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ?

C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !

PS : amusez-vous à taper « Sècheresse 1718 » sur Google et vous en saurez beaucoup plus.

A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, car provoqué par l’activité humaine…..

Serions-nous encore victimes d’enfumage… ?

— 

Francis SCHLICHTING

6, rue Malraux

F – 67520 MARLENHEIM

Tel : 0033.(0)3.88.87.74.13

Mobile : 0033.(0)6.07.23.53.30

E-mail : schlichtingf@gmail.com


Parlons des choses qui fâche.

Se faire voler sa moto, est malheureusement un grand risque auquel sont confrontés les motards(des), raison de plus pour prendre un minimum de précautions, et même si attacher sa moto peut s’avérer compliqué sur beaucoup de parcs au point que nombre d’entre nous négligent, juste parce-que c’est « chiant », la Mutuelle le répète depuis toujours: cela reste quand même la meilleure des sécurités pour garder « sa belle ». Le stationnement sur un endroit passant n’est pas non plus la panacée, il faut peu de temps avec un fourgon pour enlever un 2RM.

À la Mutuelle des Motards, le risque vol (ratio entre le nombre de véhicules volés et le nombre de véhicules assurés) a augmenté de 13% entre 2021 et 2022.
Les 2-roues subissent une fréquence des vols beaucoup plus forte que les voitures. On constate en effet 43 vols pour 1 000 motos contre 2,5 vols pour 1 000 voitures.* 

Alors pourquoi le nombre de vols est-il plus élevé pour les 2-roues que pour les voitures ?
 À la Mutuelle des Motards nous identifions plusieurs raisons :

  • L’enlèvement d’un 2-roues reste plus aisé que celui d’une voiture
  • Un 2-roues est aussi plus facile à cacher qu’une voiture : 43% des véhicules sont dissimulés à couvert comme dans un box ou un conteneur. 
  • Lorsqu’il s’agit de 2-roues ce taux monte à 58% et a augmenté de 8% en 1 an *
  • L’évolution des technologies et des matériaux augmentent la valeur des 2-roues et suscite l’intérêt des voleurs pour la revente de pièces.
  • Source : Observatoire des vols Coyote Secure 2023

Le TOP 10 des motos les plus volées en 2022 dévoilé par la Mutuelle des Motards

Parce que l’information est la première des préventions, la Mutuelle des Motards publie le top 10 des motos et scooters les plus volés.
Attention, l’objectif de ce top 10 n’est pas de pointer du doigt les motos les plus volées pour en freiner l’achat MAIS d’informer sur les modèles les plus prisés des voleurs afin de sensibiliser et inviter à prendre des précautions particulières.

Position 12/2022MarqueCylindréeModèle
1HONDA750X-ADV
2HONDA125PCX
3YAMAHA530/560T-MAX
4YAMAHA700TRACER 7
5PIAGGIO125LIBERTY
6BMW1250R1250GS
7YAMAHA700TENERE
8HONDA125FORZA
9YAMAHA900TRACER 9 GT
10BMW1250R1250RT

Les modèles le plus prisés tels que l’adv 750, la Honda 125 pcx, ou le t-max de Yamaha restent en toute logique parmi les 2-roues les plus volés en France. D’autres sont sortis du classement comme par exemple le Piaggio mp3.

Nos conseils pour protéger sa moto contre le vol

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VOIR LES BONS PLANS

Les basiques

Que ce soit un bref instant ou même lorsque la moto est dans un garage, il est important de toujours respecter deux principes de base :

  • Bloquer la direction. Ce conseil peut paraître très simpliste mais c’est un des premiers éléments qui sera observé par les experts si la moto volée est retrouvée. Si l’antivol de direction n’a pas été forcé par le voleur (et donc n’a pas été mis lors du stationnement), la moto risque de ne pas être considérée comme volée.
  • Protéger sa moto avec un antivol mécanique et relié à un point fixe. Nous savons qu’il est parfois difficile, , de l’attacher à un point fixe (selon le modèle de la moto ou de l’antivol), mais cela reste un conseil majeur quand cela est possible. Les antivols « classe SRA » assurent une protection optimale et dans les règles.
  • Equiper sa moto d’un traceur. Certes, celui-ci n’évitera pas le vol mais augmente les chances de retrouver son 2-roues, les forces de polices pouvant être aidées par certaines marques de traceur.

VOIR PLUS DE CONSEILS

La Mutuelle des Motards vous aide à vous équiper

Cette année, la Mutuelle a relancé l’opération « Quand je me protège, je paye moins cher ! ». Le principe est simple : jusqu’au 31 mars, un sociétaire achète un équipement de protection pour lui ou sa moto et il reçoit 50 € de remboursement sur sa cotisation annuelle. Le dispositif prend en charge la protection de la moto, notamment antivol, et traceurs, afin de contribuer encore à la lutte contre le vol. Les sociétaires de la Mutuelle peuvent aussi bénéficier des bons plans sociétaires pour s’équiper : https://offre-partenaire.mutuelledesmotards.fr/


Brav M

Nous en avons toutes et tous entendu parlé, et outre le fait que la moto est réellement le meilleur outil pour se déplacer rapidement en ville, et on en a la démonstration, ce groupe de motards ravivent les vieux clichés qui nous collent à la peau depuis des décennies, à savoir la réminiscence des Hells Angels sans foi ni loi qui terrorisaient la population des biens pensants.

Difficile après ces exactions d’avoir un discours apaisant, expliquant que les motardes et motards, sont des gens comme tout le monde, bref des citoyennes et citoyens Français, l’amalgame est fait, et là, ça arrange bien nos pourfendeurs qui peuvent tranquillement continuer de nous ignorer comme ils le font depuis des années.

Il faut reconnaître que les agressions particulièrement violentes dont sont victimes les gardiens de l’ordre, ont de quoi révolter et justifier une riposte dite, « proportionnée », s’affronter à coups de cocktail Molotov et de feux d’artifices ne contribuent pas à calmer les esprits, surtout de la part des casseurs de flics qui n’ont rien à faire dans ces manifestations citoyennes.

Il ne faut pas oublier que les flics obéissent à des ordres, donc si la violence est de mise, il faut s’adresser aux chefs, mais il est compliqué de proportionner la riposte.

Tout ceci pour dire que nous, les motards(des) citoyennes et citoyens, nous faisons les frais de ces groupes, qui très certainement ne sachant pas comment encadrer les manifestations obéissent à des ordres incohérents faisant appel à l’instinct animal, qui lui, dicte la violence, alors que l’on sait qu’un humain a aussi la capacité de réflexion plus significative de son évolution dans le monde animal, mais là, nos dirigeants ne nous ont pas encore montré l’exemple.


Extrait de Courrier International

Alors que l’Union européenne devait entériner dans quelques jours l’interdiction des voitures thermiques en 2035, le blocage des gouvernements allemand et italien a provoqué un report du vote. La presse étrangère se fait l’écho de ce revirement inattendu.

“L’Allemagne et l’Italie ont fait voler en éclat le plan de l’UE visant à interdire les moteurs à combustion interne d’ici 2035”, annonce le Financial Times, qui poursuit : “les deux pays, patries des écuries Volkswagen, Fiat et Ferrari, demandent des exceptions pour les véhicules qui roulent au carburant synthétique”. “Le conflit sur la combustion se poursuit”, confirme de son côté la Tagesschau, si bien que, “sous la pression du gouvernement allemand”, l’UE est contrainte de reporter le vote initialement prévu le 7 mars.

Le Parlement européen “avait pourtant formellement approuvé le texte de loi annonçant la mort des voitures à moteur thermique”, rappelle Le Temps. En juin 2022, les eurodéputés avaient en effet voté la fin des ventes de voitures neuves à essence, diesel et hybrides en 2035 après des mois de débat et d’intense lobbying. Une décision saluée comme une victoire majeure pour le climat. Mais aujourd’hui, constate le quotidien suisse, “tout semble pouvoir basculer et repousser à plus tard les efforts de réduire les émissions de gaz à effet de serre issues du secteur des transports”.

Le ministre allemand des Transports Volker Wissing “a été catégorique, précise le titre, laissant entendre que son pays allait refuser d’appuyer le texte pourtant approuvé par le Parlement et le Conseil européens”. Or sans l’appui de l’Allemagne, il n’est plus possible d’atteindre la majorité qualifiée de l’UE, soit 55 % des États représentant 65 % de la population européenne.

Politico indique que la présidente de la Commission européenne, l’allemande Ursula Von der Leyen, “doit se rendre dimanche [5 mars] au château de Meseberg, résidence du gouvernement allemand, pour discuter des obstacles économiques et tenter d’empêcher la loi automobile de tomber aux oubliettes”.

La puissance des lobbys

Mais l’Allemagne, objecte Le Temps, “abrite de nombreux constructeurs automobiles et le lobby de l’auto y est très fort”. Outre-rhin, les Verts se montrent très critiques à l’égard de ce rétropédalage, et l’eurodéputé Michael Bloss y voit “une grande honte” pour le gouvernement fédéral.

Berlin n’est pas la seule à freiner des quatre fers. La Pologne, la Bulgarie et l’Italie ont aussi montré leur désaccord. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini, note le Financial Times, a par exemple “estimé que le report [du vote européen] était ‘un excellent signal’ venant couronner les efforts de son parti d’extrême droite, la Ligue”. “La voix de millions d’Italiens a été entendue”, s’est-il félicité sur Twitter .

Ce blocage est un revirement assez inattendu, remarque Politico : le vote “était censé être une simple formalité”.

Mélanie Chenouard


Ignorer les motos, une occasion manquée.

Dans tous les rapports et plans publiés par les institutions de l’UE, la Commission européenne, le Parlement européen, etc., les motos ne sont plus mentionnées. Peut-être l’avez-vous remarqué aussi. En tout cas, ça n’a pas échappé à Dolf Willigers, secrétaire général de la FEMA…

C’est comme si nous n’existions pas. C’est dommage car les motos présentent de nombreux avantages par rapport aux autres moyens de transport. En ignorant les motos, les législateurs nationaux et européens et les autorités locales passent à côté d’une occasion de réduire la pollution, les embouteillages et les problèmes de stationnement.

Commençons par quelques exemples pour illustrer ce qui se passe de nos jours. À l’été 2021, la Commission européenne publie une consultation publique sur le transport durable –le nouveau cadre européen pour la mobilité urbaine. Rien de mal à cela bien sûr, mais les motos n’étaient pas mentionnées (pas même les cyclomoteurs électriques). Nous avons alors envoyé une lettre à la Commission, avec nos collègues de la FIMEurope et de l’ACEM, pour souligner que les motos (électriques), ou les deux-roues motorisés comme nous les appelions dans la lettre, sont un complément précieux aux transports publics, à la marche et au vélo. Ces modes de déplacement ne peuvent pas couvrir de manière réaliste tous les besoins de transport et le besoin de transport motorisé privé existera toujours.

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Après cela, nous avons eu une réunion avec la Commission européenne où nous avons pu expliquer notre point de vue, mais cela n’a pas beaucoup changé, car après notre échange de vues, il ne s’est rien passé. Autre exemple : toutes les publications de la Commission européenne, webinaires sur la mobilité urbaine, lignes directrices pour les SUMPS (Plans de Mobilité Urbaine Durable), comportent tous le même mantra : « transports en commun, vélo, marche à pied ». La seule exception est faite pour les trottinettes électriques, qui semblent être considérées comme durables (malgré leur durée de vie de quelques mois seulement…) : les automobilistes sont censés abandonner leur voiture au profit d’une trottinette. J’attends toujours de rencontrer le premier automobiliste qui ait fait ça.
Pour finir, un troisième exemple : le 13 janvier 2023, la Commission européenne a publié un manuel intitulé « Network Wide Road Safety Assessment – Methodology and Implementation Handbook ». Dans l’ensemble des 86 pages, les motos ou motocyclistes sont mentionnés une seule fois, dans le cadre de la collecte des données. Les cyclistes sont mentionnés 61 fois, les piétons 47 fois, mais les motos semblent faire partie du « trafic motorisé » avec les mêmes caractéristiques et besoins que les voitures et les camions. En tant que motards, nous savons tous que ce n’est pas le cas.

Ne vous méprenez pas, je ne me plains pas. Après avoir été actif dans la défense des droits des motocyclistes pendant des décennies, j’ai dépassé ce stade. Mais quelques éléments m’ont fait dresser un sourcil : on constate que toute une catégorie d’usagers de la route est simplement ignorée, on voit en même temps qu’on fait la promotion de véhicules assez ridicules comme les trottinettes électriques, on voit que le Parlement européen vote le 31 janvier 2023 une résolution sur l’élaboration d’une Stratégie vélo de l’UE, parce que « plus de voies cyclables dédiées, de places de stationnement pour vélos et un taux de TVA réduit pourraient aider à stimuler l’industrie cycliste de l’UE et faciliter la transition verte », et enfin on voit des bus articulés rouler à Bruxelles aux heures de pointe avec seulement quelques passagers à bord .

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À Paris, et dans de nombreuses autres villes européennes, les motocyclistes doivent désormais payer les frais de stationnement comme les automobilistes. Les motocyclistes paient les mêmes frais que les automobilistes pour entrer dans la Zone basses émissions de Londres (London Ultra Low Emission Zone – ULEZ), qui d’ailleurs inclura bientôt tout le Grand Londres, si l’avis du Maire de Londres l’emporte. Il y a des frais de stationnement pour toutes sortes de motos (y compris les cyclomoteurs) à Stockholm. Après avoir vu tout cela, vous commencez à vous demander ce qui se passe. Les décideurs politiques, les législateurs et les conseils municipaux sont-ils si endoctrinés par ce mantra de « transports publics, vélo et marche à pied » que la Commission européenne et les groupes de pression « verts » et de sécurité routière diffusent depuis des années maintenant ? Ne veulent-ils pas envisager l’alternative ou ne la voient-ils tout simplement pas ?

« Nous l’avons souvent dit et nous le répéterons : les motos ne sont pas le problème ; ils font partie de la solution. »

Quelle que soit la raison d’ignorer l’évidence, tous ces décideurs politiques, législateurs et conseils municipaux ratent l’occasion de faire quelque chose contre la congestion, les problèmes de stationnement, la pollution avec une mobilité fiable et abordable en porte à porte. Quelque chose qui ne peut pas toujours être fourni par les transports en commun, le vélo, la marche ou même les trottinettes électriques.

La FEMA a organisé de nombreux tests de mobilité européens dans plusieurs villes d’Europe depuis 2014 : les motos ont été comparées à d’autres moyens de transport pour se déplacer en ville. Nous avons comparé le temps nécessaire de porte à porte. Les motos étaient – à une exception près – toujours, et de loin, les vainqueurs. Toutes ces années et partout. Nous l’avons souvent dit et le redirons : les motos ne sont pas le problème ; ils font partie de la solution.

Écrit par Dolf Willigers , secrétaire général de la FEMA

Pour approfondir le sujet, vu de chez nous : Webinaire du MAP « deux roues motorisés , les grands oubliés de la mobilité » (en français) avec des représentants de la FFMC, de la CSIAM, de la FFM et le député Dmaien Pichereau.

Voir en ligne : ‘Ignoring motorcycles is a missed opportunity’

Le mot de votre antenne:

quant on pense que les pays les plus concernés par la surpopulation citadine, Asiatiques pour la plupart, ont en grande partie résolu les problèmes de circulation avec les 2RM, on se dit que nos énarques ne sortent pas beaucoup de leur sphère Parisienne pour voir ce qu’il se fait dans les pays les plus concernés.

Mais il est vrai que la preuve par l’exemple ne fait pas partie d’un vocabulaire (formaté par tant d’années d’études) qui a juste oublié de leur apprendre que le mot humilité pouvait permettre de progresser en intelligence, et comme nous ne le sommes pas tous et toutes, alors on se contente juste d’un peu de bon sens.


Un point sur le CT

Ce 11 Mars 2023 nous étions en conseil de région, c’est un moment privilégié pour échanger avec nos élus du national, et bien entendu, nous avons parlé du CT.

Il est évident que l’on est obligé de rester discrets sur les actions à venir, mais sachez que nous devons penser à ce que l’on appelle le « coup d’après » pour le cas où les manifs n’auraient pas le résultat escompté: c’est à dire le retrait du CT.

Plusieurs possibilités sont en cours d’étude, et pourraient se concrétiser par la négociation dans la foulée, le but étant de minimiser le plus possible l’impact, sous quelque forme que ce soit, sur notre population motarde.

L’antenne de la Vienne était présente, et nous a informé qu’elle avait contacté tous les centres de CT de leur département afin de recueillir leur ressenti sur le CT moto, et comment ils voyaient son application dans le futur, car même si le CE(conseil d’état) a normalement le dernier mot, le gouvernement ne souhaite pas se « fâcher » avec lui en allant contre ses décisions, surtout que le gouvernement, comme le CE font partie de la même clique d’énarques, vous voyez ce que je veux dire?

Et donc, tous ces centres n’ont encore aucune information sur le déroulé de ce futur CT: fréquence, points de contrôle, les opérateurs et le permis moto, le prix(l’option gratuite est envisagée), bref, l’emballement n’est pas de mise surtout que des investissements sont indispensables, pas toujours envisageables pour certains petits centres, la patate est chaude…

Joyeux foutoir à venir, certainement que comme d’habitude tout va se faire dans l’urgence, et si on rajoute tous les recours juridiques sur certains points de détail, une usine à gaz va apparaître, et souhaitons que tout se termine en eau de boudin, nos dirigeants sont rodés à ces coups d’épées dans l’eau.

Le jour ou la politique ne gouvernera plus le pays, nous aurons peut-être une chance de voir la France devenir une nation forte, rêvons…


Ça fait longtemps qu’on le dit pourtant.

Alors que le Conseil d’Etat s’évertue а imposer le contrôle technique des deux-roues motorisées en France, il est bon de rappeler que l’état des routes joue un rôle bien plus important sur l’accidentalité, chiffres а l’appui.

Parmi les 9 recommandations du CNSR du 28 novembre dernier, l’amélioration des infrastructures routières pour les 2RM tenait une place de choix. Dans la recommandation n°4 intitulée « Infrastructures et usagers vulnérables », les 2RM sont cités comme « davantage exposés aux risques liés а des défauts de conception et d’entretien des infrastructures ou ils évoluent ». Par conséquent, le CNSR souhaite une « série de mesures pour inciter les collectivités а aménager leurs infrastructures selon les règles de l’art édictées par le CEREMA » tout en recommandant qu’un « meilleur suivi de la connaissance des accidents impliquant ces usagers doit accompagner le dispositif, par le développement des observatoires locaux de l’accidentalité et la réalisation d’audits de sécurité. »

L’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) de son côté, délivre un chiffre édifiant dans son bilan 2021 sur l’accidentalitй routiиre (voir page 144 et 145). En s’appuyant sur la base de données « FLAM » de 2015 regroupant 85% des accidents mortels, 92% des accidents sont liés au facteur humain , tandis que 30% sont liés au facteur infrastructures routières . Dans cette catégorie Infrastructures, les 2RM sont particulièrement concernés parce que vulnérables. Les facteurs liés а l’infrastructure les plus souvent relevés sont les défauts de visibilité (16%) et la mauvaise adéquation de l’infrastructure aux contraintes dynamiques (11%). Notez que le total excède les 100% puisque la majorité des accidents sont multifactoriels.

Pourtant, en tant que cause unique de l’accident, l’infrastructure routière ne représente qu’un 1% des cas. Comprendre par lа que si l’infrastructure joue souvent un rôle parmi tous les facteurs qui ont causé l’accident, elle n’est que rarement sa cause unique. Un résultat а relativiser donc, par rapport aux facteurs humains, notamment.

L’étude FLAM de 2015 est-elle toujours d’actualité en 2023 ? Au regard du peu d’investissement pour améliorer l’état des routes française, on peut supposer que oui. Entre 2012 et 2019, dans le classement des infrastructures routières établi par le Forum économique mondial (World Economic Forum), la France a vu son positionnement chuter de la 1ère а la 18ème place sur les 141 pays dudit classement.

Nicolas Baudon – 20/01/2023


Amusant

Un reportage assez inhabituel sur une chaîne de télé s’est intéressé à la vie des pirates, alors tu vas me dire, quel est le rapport avec les motards que nous sommes?

Il tient en un mot: la liberté, ce mot que nous invoquons pour définir le plaisir de faire de la moto, eux aussi le ressentaient probablement de la même manière, je l’ignorais complètement, mais le comprend tout à fait.

Il est amusant que deux mondes aussi différents arrivent à converger sur le mot liberté; tout comme nous, ils sont à la marge de la société, ou considérés comme tel.

Peut-être que le fait d’être « tolérés » dans une société conformiste au possible alors que beaucoup de choses nous différencient, donne une sorte de bonne conscience à nos dirigeants dans leur acceptation de la différence, pour résumer: eux les motards ou les pirates ont le courage d’assumer un statut différent du notre, donc, au moins pour cela soyons leurs reconnaissants de prendre leurs responsabilités, ils représentent une partie de moi qui me fait peut-être peur, et que je n’ose exprimer.

Bon, je m’égare sûrement un peu, mais il est toujours difficile d’expliquer un ressenti plutôt qu’un terme généraliste comme « liberté », un mot tellement magique qu’il en devient une thérapie, non remboursable par la SS, mais qui permet à nombre d’entre nous d’être en bonne santé…..morale, donc physique, puisque l’un ne va pas sans l’autre, et je suis sûr que vous êtes d’accord avec moi.

Sans quoi comment expliquer que des gens osent braver le froid du plateau de mille vaches, pas particulièrement accueillant l’hiver, pourquoi se faire « mal », si ce n’est pour cultiver cette forme de liberté qui caractérise autant notre passion quelqu’en soient les conditions?

Equipons nous, et en route pour le monde merveilleux du deux roues motorisées, rappelez-vous, à moto nous sommes dans les deux dimensions, donc prudence.


SR

En ce début d’année, notre chère SR (Sécurité Routière Rentière) veut absolument nous protéger…….de nous même!

Et pour ce faire, elle n’a pas trouvé mieux que de repousser d’un jour la rentrée des classes!!!!

Et pour le motif, je vous le donne en mille, mais avec mes mots: avec ces lendemains de fêtes vous risquez d’être encore bourrés(es), (ben oui, ces dames aussi….), et pour votre sécurité, moi la SR je prends soin de vous au point de vous considérer comme incapables de prendre vos responsabilités, donc de protéger vos enfants, etc…etc….

Non mais de qui se moque t-on?

Il est navrant de constater que nous humains sommes si peu considérés, au point que l’on doive nous dicter notre conduite.

C’est malheureusement, assez représentatif de notre société actuelle, où l’on décide tout à notre place, que nous soyons où non, consentants.

Alors, imaginez vous cette bande de motards toujours prompte à manifester pour un oui, où pour un non, toujours en colère, ils font peur à notre gentil et discipliné troupeau de moutons.

Cela vous en dit long sur les difficultés que nous rencontrons lors des contacts avec ceux de la SR, qui bien souvent nous « rentre dedans » dès le départ, pour ce qui est des élus, passé le petit moment d’appréhension lié au nom de la fédération, ils ont vite fait de voir que nous n’allons pas leur sauter dessus, ou faire preuve d’une quelconque agressivité, mais nous restons ferme et déterminés sur notre argumentaire qui généralement fait consensus plus ou moins du bout des lèvres selon l’interlocuteur(trice).

Une fois de plus, nous constatons que le mauvais prétexte du zéro mort sur les routes, intenable en soi, car non réaliste, donne à la SR une bonne mauvaise excuse pour lancer toutes sortes d’actions, de lois, mais au fond de nous, nous savons que la seule bonne excuse consiste à remplir les caisses de l’état sans s’occuper du réel problème de la vrai sécurité routière dans son ensemble, laissant libre cour au gaspillage de l’argent public, où personne ne rend de comptes.

Comment voulez-vous Mesdames, Messieurs les énarques ne pas créer un sentiment de révolte, visiblement le mouvement des gilets jaunes ne vous a pas suffit.

Soyez assurés que pour ce qui concerne la défense des motards, la FFMC n’a pas l’intention de plier, vous nous trouverez à chaque coin de rue, car vous créez le ressentiment, donc le désordre, et nous serons là pour vous le rappeler.


Qui sont-ils?

La FFMC communique à travers ce texte qui sont ces associations composées clairement d’escrologistes.

Quand on touche des subventions comment ne pas penser au conflit d’intérêt, c’est logique, mais ce qui sort de la logique c’est la haine qu’ils ont contre les utilisateurs de 2RM.

Quand on est dans ce combat qui n’a de justification que l’égo et les intérêts financiers, on arrive à un moment où toute considération et respect des autres n’a plus de sens, au point que la cohérence du discours n’existe plus, on est dans sa bulle et on s’exclue de la société.

Une autre approche plus psychologique constate que la frustration de quelque ordre que ce soit mène à des attitudes et des mots complètement incohérents.

On est bien dans ce cas de figure, mais la meilleure réponse est d’ignorer, ce qui en général égratigne encore un peu plus une posture déjà incohérente.

Les insultes outre le fait qu’elles soient totalement inefficaces leur permet de déposer plainte, ce qui leur donne une visibilité qu’ils ne méritent pas, c’est un peu l’histoire de la grenouille qui veut devenir aussi grosse que le boeuf alors qu’elle ne le peut pas, faudra juste qu’on leur explique ce qu’est une grenouille et un boeuf, ils n’ont pas ça dans le centre de la capitale.

Contrôle technique et jugement du Conseil d’État« Une injustice dont nous profitons s’appelle la chance ; une injustice dont un autre profite s’appelle un scandale. » Louis Dumur
La FFMC défend l’inclusion, le partage, le respect. D’autres « associations » portent des noms sans équivoque à ce sujet, comme Paris sans voiture et Raslescoot. Leur credo, c’est la discrimination, c’est explicite rien qu’en lisant leur nom. Sur l’aspect du nom, Respire semble plus consensuel, mais… À la différence de la FFMC, ils ne défendent pas un modèle de société inclusif où toutes et tous auraient leur place, mais prétendent imposer que leur façon de voir soit la seule possible, au mépris de l’ensemble des citoyens qui seront forcément exclus de ce projet réservé à des nantis !  Autre différence avec la FFMC, qui ne vit que des adhésions, ces associations sont subventionnées par des acteurs publics comme la Mairie de Paris, qui on le sait bien a pris sous le duo Hidalgo-Belliard le parti des nantis intra-muros, au mépris des autres. C’est ainsi que Respire touche 40 000 € de T&E, organisme européen qui se veut écologique, et défend l’idée de 100 % de voitures électriques en 2035. Respire touche quelques milliers d’Euros de Lime, société de location de trottinettes, qui a donc intérêt à empêcher les 2RM en ville pour gonfler le chiffre d’affaires ! Le tout en déclarant 970 € d’adhésions annuelles, ce qui ferait 97 adhérents à 10 € l’an ! De son côté, M.Torro, fondateur et porte-parole de Raslescoot, ancien délégué général de Respire, gagne sa vie en vendant… des vélos – et de la bière – ! Enfin, Paris sans voiture touche plusieurs milliers d’euros de subventions de la Mairie de Paris (39 000 € sur 2020 et 2021 selon nos informations), avec là aussi une belle opacité quant aux membres de son CA. Quant aux comptes, ils ne sont pas publiés, bien entendu.  De quoi légitimement s’interroger sur les motivations du Conseil d’État, qui en donnant raison à ces « associations », oublie son nécessaire rôle de régulateur de la décision publique. Comment, par la suite, s’étonner de la défiance de nos concitoyens envers les institutions en place, quand plutôt que de suivre la voix de la raison, on favorise les intérêts non seulement de ces associations, mais aussi des lobbyistes du contrôle technique, Dekra en tête. Le C de la FFMC n’a que rarement autant mérité de dire Colère, nous allons bien entendu l’exprimer bien haut et dénoncer largement l’injuste soutien de ces intérêts particuliers ! Ensemble, plus forts. Le Bureau national

Forcément ça énerve

Nul besoin d’apporter des précisons sur ces photos qui parlent d’elles même.

Alors si c’est ça la démarche écologique des Ayatollahs de l’électrique, franchement on a du souci à se faire, et dire qu’une ville au rayonnement mondial est « gérée » par une incapable, entourée de sa clique d’escrologistes qui se permettent de fustiger les motards, au lieu de se poser les bonnes questions.

Il est vrai que de faire un Paris-la Rochelle, même à vélo électrique est plus écologique si on a rien d’autre à foutre, il y a un moment ou il faut arrêter de parler, parce-que, soit on se répète, soit on dit des conneries.

La moto électrique ne remporte pas encore une adhésion enjouée, et je pense qu’on en est loin dans notre communauté motarde, malgré le fait que les performances routières des existantes sont impressionnantes, mais que dire de la fabrication, de l’autonomie, du recyclage, bref les questions « accessoires » pour ceux qui y croit.

Ne serait-il pas plus raisonnable de travailler sur la consommation, l’éthanol(qui n’a pas encore prouvé sa vertu écologique), l’hydrogène, le GPL, c’est ce qu’on appelle mettre la charrue avant les boeufs?

Les commentaires de ces photos en disent un peu plus long, alors, info où intox, tout me paraît véridique, et même si une partie seulement peut être contestable, ne pensez vous pas que ça n’aurait rien de surprenant dans notre beau pays, le champion de la gabegie?


Motards en Colère, mobilisés contre une décision du Conseil d’Etat très politique

Convaincue de l’inefficacité d’un contrôle technique pour réduire l’accidentalité des 2RM , la FFMC s’indigne d’une décision du Conseil d’Etat et du gouvernement qui s’empresse de s’y soumettre.

Le CT n’aura aucun effet sur l’accidentalité des 2RM [1]
Des mesures alternatives [2] au contrôle technique permises par la directive européenne 2014/45 ont été proposées par le gouvernement, en collaboration avec les fédérations d’usagers de 2RM, et notifiées à la Commission Européenne fin 2021. Cette possibilité avait été longuement débattue et adoptée au Parlement Européen, où les motards avaient joué le jeu de la démocratie. Des alternatives qui auraient un bien meilleur impact non seulement sur la sécurité des 2RM et iraient améliorer également leurs performances environnementales.
Pour la FFMC, le Conseil d’Etat (CE), saisi par des associations pseudo-écologistes anti-moto, est sorti de son rôle en jugeant inefficaces ces mesures, malgré une baisse de 19% de la mortalité à deux-roues motorisé depuis 10 ans. Ce sont le gouvernement et le Parlement qui écrivent les lois, pas le CE qui a pris ici une décision politique. Cela contribue à miner la confiance des citoyens dans les institutions de la République.

Voitures et pas moto ?
Lorsque le contrôle technique des voitures a été mis en place pour les voitures, dans les années 90, 17% des accidents étaient liées à un problème technique sur le véhicule. On peut donc légitimement penser que c’était utile.
Pour les motos, les études les plus récentes et détaillées (Etude MAIDS, chiffres des assureurs, étude Saferider, …) montrent que moins de 0,5% des accidents de 2RM sont liés à un problème sur le véhicule. Cela ne servirait donc vraiment à rien sinon à satisfaire le lobby du contrôle technique, qui a abondamment fourni la Commission Européenne en études orientées.
Rappelons aussi que la formation et l’examen au permis moto comprennent un volet « vérifications techniques » bien plus poussé que le permis voiture, que ces vérifications sont facilitées par l’accessibilité aisée à tous les organes de sécurité sur une moto, et que les motards sont bien plus sensibilisés à l’état de leur véhicule. Quitte à dépenser 70 euros tous les deux ans, (le prix d’une bonne paire de gants qui protège vraiment, elle) nous préférons que ce soit pour quelque chose d’utile.

ZFE encore

Oui on parle encore des ZFE même si on ne se sent pas encore concerné par les agglos de plus de 150.000 habitants, mais ne vous inquiétez pas, ça va nous tomber dessus en commençant par abaisser le plafond petit à petit.

Si on anticipe pas un peu, après ce sera trop tard, et on sera forcés de subir, la FFMC nationale publie cet article pour bien préciser sa position.

ZFE : contraintes, oui, alternatives, non, motos, zéro !  « La liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. »
Montesquieu, l’esprit des lois.
A la faveur du rapport de la mission d’information parlementaire sur les ZFE-m, le sujet des restrictions de circulation est remonté dans l’actualité de la mobilité. En axant sa communication sur la vidéo verbalisation, les ministères des transports et de l’écologie occultent, volontairement ou non, les conséquences néfastes que portent ces ZFE sur la société en général, et tout particulièrement sur les plus défavorisés. Nous le savons, vous le savez, mais tout porte à croire que parmi nos dirigeants, les décisions s’affranchissent de ces « détails ».   Ce n’est pas faute d’avoir été alertés, par nous les usagers, mais aussi, plus récemment par des personnalités comme Jean Coldefy, expert en mobilité, qui disait ”avec les ZFE, on a faux sur toute la ligne” (Motomag d’octobre 2021), et dont la proposition alternative de péage urbain indexé aux revenus a fait long feu. La mission parlementaire évoquée ci-dessus, qui a étudié les conditions de la mise en place des ZFE-m, indiquait de faire preuve d’une grande prudence dans leur mise en place. Une prudence relayée par bien des médias, qui ont fait leurs gros titres du fort risque d’injustice sociale sur lequel nous alertons depuis des années !   Pourtant, le 25 octobre, le ministère de la transition écologique communiquait les résultats du 1er comité interministériel sur les ZFE-m. Et devinez quoi ? Pas un mot sur des alternatives crédibles, l’amélioration des transports en commun, les parkings relais. Le leitmotiv, c’est « aider les français à changer de véhicule pour un plus vertueux ». Mais quels français ? Ceux des hypercentres, qui n’ont pas besoin d’un véhicule pour gagner le centre qu’ils habitent déjà ? Ceux dont la profession leur permet de télétravailler ? En réalité, ces prétendues alternatives ne concernent que ceux qui ont les moyens de changer de véhicule, ou n’en ont pas besoin ! L’omniprésence de la solution des mobilités douces, elle aussi, concerne très majoritairement les habitants des centres métropolitains. Et nous, dans tout ça, la moto = solution ? Purement et simplement ignorée…   Le bouquet, c’est d’avoir, encore une fois, assorti ce communiqué de la menace de sanctions, qui plus est automatisées donc totalement déshumanisées. Comment pourrait-on s’en étonner, l’ensemble de ce raisonnement l’est, déshumanisé… Si, comme beaucoup le craignent, la mise en place effective de ces contraintes et contraventions entraîne de nouveaux mouvements comme « bonnets rouges » ou « gilets jaunes », la FFMC, encore une fois, aura prévenu… et ses militants seront eux aussi dans la rue !     Ensemble, plus forts.  Le Bureau national

On en est là ?

Encore des flics qui tirent sur un automobiliste:

 Le respect d’une vie humaine doit aller jusqu’à quel stade quand on constate que des flics doivent tirer parce-qu’ils se considèrent en état de légitime défense en risquant de se faire écraser par un automobiliste qui refuse d’obtempérer ,on peut se demander ce qui n’a pas été fait, où devrait se faire pour éviter une mort stupide?

L’actualité nous l’a relaté récemment, mais n’y aurait-il pas d’autres moyens moins violents?

On peut être d’accord sur le fait que si la fuite est privilégiée, c’est que le chauffeur avait sûrement quelque chose à se reprocher, certains iront même jusqu’à dire que ça fera un délinquant de moins (je l’ai entendu), mais est-ce la seule explication?

On pourrait aussi avancer que les missions des forces de l’ordre se résumant à la répression, la tentation de délit de fuite s’expliquerait, mais pas au point de commettre un meurtre tout de même.

Et si on essayait de suggérer de systématiquement utiliser une herse lors des contrôles routiers, il y en aurait moins qui tenterait de fuir; voilà un engin simple d’utilisation, peu encombrant, qui éviterait bien des drames.

Le problème vient probablement du fait qu’un haut gradé n’a pas encore pensé à d’autres alternatives que de laisser faire des cartons sur des citoyens, mais il y a sûrement d’autres solutions possibles, encore faut-il vouloir s’y pencher, et ne pas laisser des gens civils où militaires risquer leurs vies.

Mon interprétation du problème est peut-être simpliste, mais n’ayant pas fait l’ENA, ni de carrière militaire, je dois sûrement passer à côté d’un essentiel qui échappe à un citoyen lambda.


Pomme où poire?

Depuis un petit moment, on nous bassine avec les véhicules électriques, que c’est LA et l’unique solution, à la pollution.

On se demande vraiment sur quelle planète nos dirigeants vivent, ça c’est une chose, mais le plus atterrant est qu’on veut nous faire gober qu’il suffira de se brancher à une borne, dont on ne se soucie pas de savoir si il y en aura assez pour tout le monde, surtout les citadins ne possédant pas forcément le garage alimenté en courant. À côté de ça, on nous rabâche d’économiser l’énergie, pour anticiper d’éventuelles pénuries hivernales; mais de qui se moque t-on?, rassurez-vous c’est de nous, encore et toujours nous les petits moutons citoyens qui ne savent pas comment faire. Il faut reconnaître que parmi nos citoyen(s,es) une frange que l’on espère réduite a réellement besoin qu’on lui dise comment se comporter.

Pour l’immense majorité des autres, on nous considère comme des « teubés », sauf qu’il faut attendre que les teubés mettent un gilet jaune pour se demander ce qu’il se passe dans la rue, vous avez dit poire?

Du tout énergie fossile qui était la norme, on veut nous faire passer au tout électrique, sauf qu’on ne s’en donne pas les moyens, mais franchement, avant d’en arriver là (je pose la question, mais vous connaissez la réponse) n’y aurait-il pas d’autres alternatives dites de transitions qui ont toujours jusqu’à aujourd’hui été « torpillées » par les lobbies, de peur que ça ne nuise à leurs profits.

On voit les pétroliers se rendre compte qu’il leur faut « maîtriser » toutes les sources d’énergies, granulés de bois compris, de façon à continuer de mener la danse des énergies.

On ne remet pas en cause l’urgence climatique, mais le propre de l’humain est d’être en capacité de réfléchir à des solutions alternatives, le tout étant que la réflexion ne soit pas orientée par une industrie plus soucieuse de ses bénéfices que de la santé de la planète.

On parle aujourd’hui de l’hydrogène, qui même si elle n’est pas neutre en énergie nécessaire à sa fabrication, pourrait s’avérer être un carburant intéressant, d’ailleurs, on en parle de plus en plus, maintenant qu’on sait qu’il n’y aura pas assez de jus pour les VE.

Allons Messieurs assoyez-vous, faites une pause, mais surtout sachez vous entourer de gens qui savent de quoi ils parlent, ils sauront mieux que vous comment engager une transition énergétique qui convienne à tout le monde, et surtout, surtout, ne diluez pas leurs propositions avec les intérêts financiers; on peu rêver, non?

À la FFMC, nous côtoyons pas mal de services de l’état, il nous arrivent de pouvoir entamer une discussion « sensée » avec certains responsables, mais comme la plupart jouent au jeu des chaises musicales, il nous faut recommencer de tisser des liens avec les successeurs, etc..

Cela fait quatre décennies que nous déroulons le même argumentaire, mais généralement la mauvaise foi dont on fait preuve envers nous empêche toute avancée, mais on ne baisse pas les bras, et grâce à vous qui nous suivez, on continue les combats et d’autres viennent s’y ajouter.


Le livre des 40 ans !

Des utopies des années 1980 à la constitution d’un acteur majeur du mouvement social

Sur 676 pages, retrouvez 40 ans d’histoire du mouvement motard en France.  Des premières réformes du permis dans les années 70 aux questions actuelles de bruit et d’environnement, les motards ont su se mobiliser, développer un mouvement collectif et solidaire pour développer leur sécurité sur la route, et créer des organismes animés par et pour eux-mêmes.

Imaginez. Des motards, plutôt jeunes, plutôt issus de la classe populaire, en révolte contre la société conservatrice des années 70, se mobilisent pour faire retirer un impôt injuste mais déjà voté et appliqué, la vignette moto. Ils s’organisent dans un mouvement complet, permettant de répondre à leurs besoins : mieux se former, s’assurer, s’informer, créant des associations ou entreprises, empreint de démocratie et de solidarité économiques, reposant sur des principes démocratiques et solidaires pour la moto et pour la société en général.

A travers des entretiens de celles et ceux qui ont fait le mouvement depuis sa création, salariés et bénévoles, avec des documents d’époque et des illustrations, découvrez pourquoi et comment le mouvement motard est né, comment il s’est construit avec ses victoires, ses aléas, ses relations individuelles compliquées. Retrouvez 40 ans de mobilisation et d’analyse du mouvement motard pour une autre vision de la sécurité routière et pour une autre société !

Achetez-le auprès de votre antenne ou en ligne sur la boutique Motomag !


Je ne sais pas vous, mais:

 Si on fait un rapide bilan de ce malheureux essai des 80 km/h, il sera tout aussi court que la durée de son application.

Faisons simple: dépenses d’achat de nouveaux panneaux 80km/h, et installations dans l’urgence, rappelez-vous les mots de notre premier « sinistre »si je dois ne sauver qu’une vie, je le ferais….

Quant on sait qu’aux yeux d’un assureur, une vie correspond à une somme d’argent, quel aura été le prix de cette vie soit disant sauvée, et surtout l’était-elle…sauvée?

Puis après une période « d’essai » dont les résultats, ou tout du moins ce qu’ils appellent des résultats, étaient complètement « pipés », tout simplement parce-que ce genre d’étude ne se contente pas de « compter » les vies soit disant sauvées, mais s’appuie sur des critères objectifs que n’importe quelle personne un peu sensée est capable de recenser, pour en sortir un résultat cohérent.

Là, non, on compte…..mais on compte quoi, on compte qui en fait?

Une fois de plus la gabegie a pris le pas sur la raison, l’état est riche, donc faisons payer l’état, et personne n’est responsable de dépenses irraisonnées, allez, imaginez que l’on fasse payer les responsables…de leur irresponsabilité, je vous garantie qu’ils y regarderaient à deux fois avant de dépenser un Euro, on s’en fout, c’est l’argent du contribuable.

Heureusement que les contribuables en question ne gèrent pas leur budget de la même façon, mais surtout, on nous demande de freiner sur les dépenses énergétiques, comme si personne n’était déjà au « taquet » inférieur des dépenses; on nous prend pour qui, des débiles?

Même si il y a encore des marges de progression, surtout pour ceux qui prenne leur voiture pour aller chercher leur baguette au coin de la rue, juste histoire de ne pas faire un petit kilomètre à pied, tenter de nous faire culpabiliser et fortement nous conseiller de baisser la température d’un degré alors que des bureaux vides sont chauffés à 21°.

Bref, le 80 km/h a été un fiasco, au point que plusieurs départements ont vite rétabli le 90 car mieux adapté à leur réseau routier, comme quoi nos dirigeants qui sont tellement « bloqués » sur le problème vitesse occultent totalement les vrais problèmes que sont la formation, l’aménagement du réseau routier.

À la FFMC, nous prônons depuis toujours que d’imposer, plutôt que de concerter n’a jamais mener à quelque chose de concret, comment voulez-vous que ne soyons pas en colère, colère qui n’est pas parti depuis 40 ans, ne vous inquiétez pas on tient le coup…

https://www.motomag.com/Au-total-ce-sont-42-departements-qui-sont-repasses-aux-90-km-h.html


 Je ne sais pas vous, mais quand je lis ce genre d’article, tout d’abord je me demande à quoi servent les journalistes, si ce n’était pas ceux du « canard » qui dévoilent ça, on ne l’aurai pas su.

Leurs confrères préfèrent pondre des reportages où il se soucient de l’inconfort de nos compatriotes avec les chaleurs, de leurs vacances, nous abreuver de conseils de vaccinations en tout genres, histoire de bien nous faire peur, mais totalement occulter ce qu’il se passe ailleurs dans le monde, et quand une catastrophe écologique précédée d’un fiasco de décisions stupides qu’est le 100% électrique pour l’automobile et la moto, personne n’en parle.

Le débat contradictoire n’est pas d’actualité, et ne l’a jamais été, si, peut-être au lendemain de 1789, mais depuis, rien, le vide sidéral, tout est pré-digéré, pour nous faire avaler des couleuvres.

Les lobbies font un travail extraordinaire d’abrutissement collectif parfaitement relayé par une presse qui ne mérite plus son nom, cautionnée par l’état, et c’est ça le plus grave.

Heureusement, une vraie presse veille, et fait son boulot d’information.

Comment voulez-vous qu’on ne soit pas en colère, parce-que on veut nous marginaliser dans l’espoir que nous devenions sages au point d’avaler nos couleuvres sans broncher.

Désolé de m’emporter, mais il est est difficile d’en être autrement tellement c’est révoltant.

Bonnes balades à toutes et tous, et surtout soyez prudents.

Incendie et naufrage d’un cargo transportant 3965 voitures électriques

https://fr.motor1.com/news/568193/porsche-cargo-incendie-feu-photo/

Objet : Le 28 février,  le cargo porte-voitures FELICITY-ACE chargé  de près de 4000 voitures des marques du groupe VW a pris feu. Il y avait des centaines de Volkswagen, des centaines d’ Audi, 1100 Porsche , 85 Lamborghini, 189 Bentley, des Aventador ultimae et autres voitures de grand luxe. Ce feu aurait pris parmi les 3000 voitures électriques de luxe à son bord ; il a coulé le 1er mars par 3000 m de fond dans l’Atlantique ! Vous en avez entendu parler  Non ?  C’est le Canard Enchainé qui ose le dire ! Wikipédia. Le Felicity Ace est un cargoporte-conteneursroulierpanamaméen appartenant à la compagnie Mitsui O.S.K. Lines. Mis en service en 2005, il subit un important incendie en février 2022 dans l’ océan Atlantique avant son naufrage au large des Açores le 1ermars2022. Le navire reliait l’ Allemagne aux États-Unis, il contenait notamment des véhicules de luxe, l’incendie est déclaré le 16février2022 et se serait déclenché sur des batteries lithium-ion présentes sur les véhicules. Les 22 membres d’équipage sont évacués du navire sains et saufs, la procédure de remorquage débute le 24 février, cependant le navire subît une gîte et coule le 1ermars2022, il repose à environ 3 000 m de profondeur   Le Canard Enchaîné, sous la plume de Jean-Luc Porquet, publie un article au vitriol sur l’absurdité des directions écologiques dans lesquelles s’est engagée la France
En ligne de mire, la voiture électrique censée être la solution d’avenir pour sauver la planète en danger.
On ne cesse de nous rabâcher que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir et surtout la seule voie pour sauver la planète.
À cette fin, la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique mais sans aucun discernement.
Partant, nos gouvernants ont enjoint les constructeurs automobiles de tout miser sur l’électrique. Soit !
Mais qu’est-ce que cela signifie ?
D’abord, l’installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes, car les véhicules les plus performants à l’heure actuelle, ne peuvent prétendre à une autonomie supérieure à 500 km.
Et encore sans faire usage des phares, du chauffage, des essuie-glaces, du dégivrage ou de la climatisation…
Ensuite, cela implique la conception de batteries capables de stocker cette énergie.
Et là, il faut s’attarder un instant.
À l’heure actuelle, les batteries équipant les véhicules sont très lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares.
Dans celle de la Tesla Model S par exemple, la plus performante du marché, on ne trouve pas moins de 16 kg de nickel.
Or le nickel est plutôt rare sur notre terre !
Ce qui fait dire au patron de Tesla France que « le goulet d’étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel »
Il sait parfaitement que le nickel est très difficile à trouver.
Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie et son extraction est une vraie galère car on ne le trouve jamais à l’état pur.
Dans les minerais, il n’existe qu’en très faible proportion.
Par conséquent, il faut creuser et creuser encore, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat tout juste à la hauteur des besoins.
Or tout cela entraîne de colossales montagnes de résidus que l’on déverse la plupart du temps dans la mer !
Mais qu’importe la biodiversité pour les KMERS VERTS qui ne jurent que par la « mobilité verte », laquelle n’a pas de prix pour eux.
Il n’y a pas que le nickel en jeu, il y a aussi le lithium.
Extraction du lithium en Bolivie.
Il en faut 15 kg par batterie (toujours pour la Tesla Model S). Celui-ci provient des hauts plateaux des Andes.
Pour l’extraire, on pompe sous les salars (lacs salés asséchés), ce qui entraîne une migration de l’eau douce vers les profondeurs.
Une catastrophe écologique selon les autochtones qui souffrent déjà du manque d’eau.
Et puis, il y a le cobalt : 10 kg par batterie qu’on va chercher au Congo.
Et là, on touche au travail des enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales
pour seulement 2 dollars par jour (Les Échos du 23/09/2020).
Ça gêne un peu aux entournures nos constructeurs qui, néanmoins, veulent à tout prix rattraper la Chine, déjà championne du monde dans ce secteur.
Alors, le travail des enfants, ça reste un détail.
Pour couronner le tout, les batteries étant terriblement lourdes (1/4 du poids de la Tesla Model S), il faut alléger au maximum le véhicule.  On fait donc des carrosseries en aluminium dont l’extraction génère ces terribles boues rouges,  déchets insolubles issus du traitement de l’alumine avec de la soude et qui sont composées de plusieurs métaux lourds, tels que l’arsenic, le fer, le mercure, la silice et le titane, que l’on déverse aussi dans la mer, au mépris des questions d’environnement, comme à GARDANNE (Bouches-du-Rhône).
Voilà ce qu’est le développement « durable » selon nos écologistes.

Il faut quand même en parler.

La nouvelle mouture des « résultats » de la mortalité routière vient de sortir, les médias officiels nous bassine avec ça depuis plusieurs jours, mais comme d’habitude, les chiffres ne tiennent pas compte des variables liées au climat, où du boom des nouveaux utilisateurs de 2RM depuis la crise sanitaire, bref, rien de solide, sinon une sempiternelle « soupe » cuisinée par les tableurs, qui font valser les chiffres dans le sens qui arrange le gouvernement, histoire de bien faire culpabiliser les utilisateurs d’engins à 2 roues, genre, vous êtes des inconscients, mais nous sommes là pour vous guider assommer, et pour cela sachez que nous devrons prendre encore plus de mesures de restrictions, vous connaissez la liste? 

Même si certains se satisfont du rôle de moutons bien disciplinés, d’autres, dont nous sommes, nous à la FFMC n’acceptons pas d’être manipulés, donc voici ce que la FFMC nationale nous dit:

« L’exposition au risque a été supérieure en mai 2022 qu’en mai 2019 pour deux raisons principales :

– la forte hausse intervient dans un mois de mai qui connait une météo très favorable, beau et chaud, alors que mai 2019 était plus froid et pluvieux. Les vulnérables à deux-roues, motorisés ou non, sont donc sortis plus facilement.

– ce mois de mai se situe également comme un exutoire à plus de deux ans de contraintes dues à la crise sanitaire : on a d’autant plus envie de sortir dès qu’il fait beau qu’on n’a pas pu le faire deux ans durant !

Par ailleurs, le « un cycliste sur trois se tue seul, sans choc avec un autre véhicule », qui nous a été infligé aussi pour les tués à 2RM,  est critiquable sur plusieurs plans :

– le fait qu’il n’y ait pas de choc existe quand l’usager fait une manœuvre d’évitement qui cause la chute, il n’y a alors pas de choc mais bien une raison extérieure.

– il y a quelques années une étude montrait que les automobilistes se tuaient « seuls » dans une proportion encore supérieure (plus de 40%), ce qui ne traduit rien sur la prise de risque présupposée, à part un a priori négatif…

Surtout, il faut absolument rappeler que si on examine les chiffres sur une année, les usagers de 2RM continuent de connaitre une baisse de l’accidentalité ».


Une fois n’est pas coutume voici un florilège de commentaires.

Lu sur le site de « respire », vous savez, ceux qui ont fait un recours au conseil d’état pour instaurer un CT.

Comme dirait l’autre, ça vaut son pesant de cacahuètes, que des avis de motards, on se demande ou sont ceux qui veulent respirer un air vicié par les industries environnantes, mais bon, on sait tous que si on veux se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage. 

Et bien oui, justement puisqu’on en parle, comment ne pas choper la rage nous les motards en colère quand tant d’inepties sont dites; rappelez vous la crise Covid, c’était pareil: pleins d’incompétents parlaient juste pour « occuper » le terrain, largement amplifié par une presse bien pensante.

Alors vous vous êtes mis a 4 associations pour une action en justice contre les 2RM pour la lutte de la pollution de l’air et sonore ,et accessoirement contre la violence routière, Ha BRAVO !
Bandes d’hypocrites, selon les dernières statistiques plus d’1/3 des 2RM sont scooters débridés en puissance et pot d’échappement non réglementaire. de 50 à 125 cm2 pour une utilisation exclusivement intra-urbain et ILS SONT EXCLUS DE CT ???? POURQUOI ?
Alors que les motos de plus grosse cylindrées sont presque utilisés pour le loisir et l’extra urbain .
Dites moi , pourquoi vous faites toujours dans la généralité, vous les BOBO Parisiens en trottinette !
Paris n’est pas la France , Bordel !
Soyez cohérents avec les chiffres .
Au fait, vous êtes subventionné par T&E à hauteur de 40 000€, soir plus de 90 % de votre budget annuel vous ne représentez pas vos adhérents mais T&E .

Bonjour,

(je suis écolo depuis 20 ans, j’ai 50 piges, et propriétaire d’une 125 honda 4 temps, très peu bruyante, qui consomme moins de 2 litres aux 100)

Je comprends votre désarroi face au problème de pollutions (CO2 et autres) et de nuisances sonores qui deviennent insupportables en agglomération, grande ou petite (la vie de villageois peut être aussi pourrie par ces nuisances qui viennent d’ailleurs autant des voitures que des motos), mais je suis intimement convaincu qu’avec ce recours juridique, pardonnez moi de vous le dire comme ça, vous vous fourvoyez complètement.

Je vois plusieurs incohérences dans votre argumentaire. Vous faîtes un procès contre l’Etat Français et indirectement contre les motards, alors je me gênerais pas pour vous dire ce que je pense, et accessoirement pour vous faire un procès … en sincérité.

Commençons par là : vous affirmez qu’il y a 2 piliers fondamentaux dans votre démarche, environnemental et sanitaire. C’est le 2ème qui pose problème, à mon sens, sur le plan de la sincérité. En effet, j’ai du mal à croire que vous vous souciez sincèrement de la vie des motards et que cela motive vos actions en justice … Et quand bien même vous soucieriez-vous de la vie des motards, en réfléchissant 5 minutes, vous comprendriez qu’un CT n’aurait aucun effet pour toutes les raisons qui vous ont été opposés et que vous feignez ne pas avoir entendus. Non, vous vous forcez à croire que le CT aurait un effet en termes d’accidentologie, juste pour développer votre argumentaire, juste à des fins rhétoriques. Je vous sais assez intelligents pour comprendre que ce qui impacte de loin le plus la sécurité du motard, c’est son équipement et son comportement routier, ce sur quoi le CT n’aurait aucune action.

Quant au premier pilier de votre argumentaire : la pollution/nuisance. Là, je pense que votre méprise n’est pas feinte, mais malheureusement bien réelle. Je respecte tout à fait votre désarroi sur l’inconfort urbain actuel, mieux je le partage en tout point. Mais vous ne comprenez pas que celui qui veut nuire à son prochain, que ce soit par pollution ou par nuisances sonores, le fera … en voiture ou en 2RM, avec CT ou sans CT !
Pour preuve, tout le monde sait bien que le CT automobile n’a en rien inhibé les pollueurs que l’on aperçoit de loin avec leur gros nuage noir. Un contrôleur technique m’avait même expliqué, à l’époque où j’avais une super 5 diesel, quelle vis actionner pour limiter la pollution, juste avant un CT. Ceux qui ont des diesels « pourris » les font passer comme ça, mais ensuite, refont le réglage inverse pour gagner en puissance, au détriment de leur compatriotes qu’ils « gazent » à longueur de journée. Voilà pour la pollution.
Concernant les nuisances sonores, c’est idem. Celui qui veut en mettre plein nos oreilles, changera son pot avant et après le CT. Mais encore mieux, le CT n’aura aucune action sur les constructeurs qui font des moteurs bruyant.

En faisant ce recours, vous vous donnez l’impression d’agir, et vous vous en satisfaites à bon compte. Mais nous ne sommes pas dupes, vous non plus, désormais.

En Allemagne ils mangent aussi plus de saucisses que nous, ils ont moins d’accidents de 2 roues, il faut obliger les motards à manger des saucisses.


Il faut bien en parler pourtant…

Combien y a-t-il de vols de moto par an en France ?

En 2020 le vol de moto concernait 6% des véhicules selon l’Observatoire des vols publié par la société Coyote Secure.

En 2021 122 700 véhicules ont été volés (Interstat Analyse n° 41 – janvier 2022), ce qui représente 1 véhicule volé toutes les 4 minutes (Observatoire des vols Coyote Secure 2022). Lorsqu’on compare les taux de sinistralité de vol on constate que celui des motos et scooters et bien plus élevé que celui des voitures : 

  • Voiture : 2,3 vols pour 1000
  • Moto : 53 vols pour 1000
  • Scooter : 63 vols pour 1000

Les motos tout-terrain (cross, enduro, trial…) n’y échappent d’ailleurs pas. Rares sont les assurances qui prennent en charge ce type de 2-roues alors pensez à les protéger avec une assurance spécialisée, telle que la Tout Terrain. Elle vous permet d’ajouter une garantie vol, si votre moto est homologuée pour la route. 

Moins de 1 moto sur 3 sera retrouvée (contre plus de 1 voiture sur 2) Si vous ne souscrivez pas à une assurance vol, aucune indenisation ne pourra être faite par votre assureur. Pour que la garantie vol soit appliquée, il faudra prouver l’effraction qui a conduit au vol de la moto (vestiges d’antivol, témoignages, notamment en cas de vol avec violence). Vérifiez également que votre antivol est certifié  NF-FFMC ou SRA, car de nombreux assureurs exigent ces labels. Si vous bénéficiez d’une garantie vol et en fonction de votre contrat, à la Mutuelle des Motards, au mieux vous protégez votre moto moins la franchise de votre garantie vol sera élevée. L’utilisation simultanée de deux moyens de protection fera donc baisser votre franchise. Retenez tout de même que l’antivol de direction doit quant à lui être utilisé en toutes circonstances.

Top 10 : vol de moto 2021

Ce classement correspond à l’analyse faite des motos les plus volées parmi les sociétaires de la Mutuelle des Motards. Tous ces 2-roues font également partie du classement des motos et scooter les plus achetées. C’est bien sûr leur popularité auprès des motards qui explique qu’elles soient toutes très prisées vu leur potentiel de revente en l’état ou pour pièces. 
Roulement de tambour !

Les 10 motos les plus volées en France sont !

CLASSEMENTMARQUEMODÈLE
1HONDA750 X-ADV
2HONDA125 PCX
3BMW1250 GS et 1250 GS Adventure
4YAMAHA530/560 T-MAX avec une préférence des voleurs pour le 560 Tech Max
5YAMAHAMT-07 TRACER
6PIAGGIO125 LIBERTY
7YAMAHATRACER 900GT
8HONDA125 FORZA
9HONDA1000/1100 AFRICA-TWIN avec une préférence pour la 1100
10KTM125 DUKE

La Mutuelle vous invite à redoubler de vigilance si votre bijou en fait partie et à suivre les conseils que nous vous avons partagé plus haut pour vous protéger contre le vol de votre moto. 


Énergie, quelle énergie?

À l’heure ou l’on nous parle d’ »énergie propre » que représente l’électricité pour nos véhicules ou nos motos, on est en droit de se poser la question sur l’énergie la plus propre, et la réponse qui vient immédiatement à l’esprit est: c’est l’énergie que l’on ne consomme pas.

Là tout le monde est d’accord, mais quand on pose la question de la moto électrique à nous motards, et bien la réponse est presque épidermique: pas question….., pourtant, ceux qui l’ont essayée en sont restés comme deux ronds de flan, ça pousse quand même fort ces engins!!.

L’argument fatal suite à cette réaction est: il n’y a pas assez d’autonomie, et là tout est dit.

Bien sûr les constructeurs travaillent d’arrache pied sur le problème parce-que les gouvernants leur mette la pression en menaçant de taxer chaque véhicule « polluant » construit; mais nous, simples motards de base, on se pose quand même la question de savoir si c’est réellement LA solution comme on tente de nous bourrer le moût via les communications officielles?, il faut quand même des « matériaux rares » pour construire les batteries, en avons nous assez?, comment recycler, ou les construire ailleurs qu’en Chine?, on utilise le nucléaire pour recharger, bref pas top l’électricité, non?

Et là, plusieurs interrogations nous viennent à l’esprit: entêtement politique, lobbying?

-Pourquoi ne pas commencer par travailler sur la consommation, est-il normal qu’une moto d’environ 200 kg consomme autant qu’une voiture de 1500 kg, là va falloir nous expliquer?

-Pourquoi ne pas développer l’utilisation d’autres énergies non fossiles et renouvelables, l’hydrogène, ou le gaz méthane par exemple, à une autre époque roulaient des voitures à eau, roulent des véhicules à air comprimé?

La technologie actuelle n’est-elle pas assez pointue pour étudier ces solutions, ou ne peut-elle lutter contre les lobbies?

Il est des moments ou il faut arrêter de nous prendre pour des idiots, car nous sommes nombreux à pouvoir descendre dans la rue pour nous faire entendre, et nos gouvernants ont horreur de ces situations, les gilets jaunes ont ouvert le feu, mais la crise n’est pas pour autant résolue.

A quand une grande consultation nationale sur l’engin du futur, les Français que nous sommes avons quand même une bonne expertise, puisque nous en utilisons tous les jours pour certains?

Nous n’avons pas besoin de ces véhicules autonomes, signes d’une débauche de technologie et de moyens, probablement pour déresponsabiliser encore un peu plus les conducteurs, sommes nous si mal formés que cela pour proposer que le véhicule prenne la suite?

Nous, à la FFMC on ne cesse de le marteler, étions-nous avant-gardistes, ou simplement réalistes avec un peu de plomb dans la cervelle à défaut de ne plus l’avoir dans le carburant? 

Le débat ne fait que commencer….


10 ans de lutte, et puis:

Après plus de 10 années de combat, de nombreuses mobilisations et de multiples réunions, la FFMC (Fédération Française de Motards en Colère) et la FFM (Fédération Française de Motocyclisme), seules fédérations à travailler avec les ministères concernés contre le contrôle technique des 2 roues motorisés viennent d’obtenir son annulation. La décision a été validée le mardi 22 mars par le Conseil d’État et le décret sera publié au plus tard le 8 avril prochain.

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Nous regrettons cependant que certaines associations ou fédérations, viennent entacher cette avancée historique pour tous les usagers de 2RM en fracturant l’unité et la solidarité légendaire du monde de la moto par des communiqués sur les réseaux sociaux, ou elles tentent de faire croire qu’elles sont à l’origine de nos victoires, alors qu’elles n’existaient même pas lorsque ce combat a commencé.

Pire encore, ces structures, ne cessent de répandre des propos diffamatoires en accusant la FFMC et ses militants de collusion avec les pouvoirs publics et de vivre des subventions de l’état. La FFMC n’a jamais reçu aucune subvention de l’Etat afin de garantir son indépendance, son autonomie et ainsi garder sa liberté non seulement d’expressions mais également d’action !

Nous rappelons que la FFMC fonctionne uniquement grâce aux adhésions. Celles des motards, et celles des structures qui forment le Mouvement Motard FFMC. Non seulement tous ses militants sont bénévoles, mais en plus, certains d’entre eux, ne se font même pas rembourser les frais engendrés par leur activité au sein de leur antenne.

Contrairement à ses détracteurs qui ne peuvent en dire autant, les comptes de la FFMC font l’objet d’une mission de présentation par un cabinet d’expertise comptable et d’un contrôle par des vérificateurs aux comptes, puis sont votés et approuvés chaque année par ses adhérents. À l’issue des assemblées générales annuelles, les comptes de chaque antenne FFMC (il y en a 85 sur tout le territoire, y compris ultra marin) sont déposés en préfecture et consultables par le public en toute transparence…

Malgré le respect mutuel, les bonnes relations et même l’aide amicale que nous avons toujours apporté à certaines de ces fédérations, elles ont continué à nous égratigner par des petites provocations mais aujourd’hui, elles s’attribuent notre travail et nos victoires !

Nous espérons la fin de ces attaques et dérapage, car le mensonge et l’usurpation ne sont plus acceptables. En tous cas, la FFMC fédération citoyenne de plus de 40 ans, a vocation à rassembler tous les motards et se bat pour l’ensemble d’entre eux, adhérents ou pas. Elle peut le faire en association avec d’autres structures qui ont les mêmes valeurs, comme c’est déjà le cas, car elle considère que l’ennemi de nos libertés n’est pas dans le milieu motard, mais ailleurs.
Elle n’est pas dans une culture de guerre de territoire et elle ne s’y abaissera jamais. Ce n’est ni dans ses statuts, ni dans son fonctionnement et encore moins dans ses convictions.

Nous invitons par conséquent les dirigeants de ces fédérations à revenir aux valeurs de respect et de solidarité dont ils parlent tant.

À bon entendeur
Plus nombreux, plus forts !


Attention aux pièges

Retour sur la circulation en interfile avec cet article de la FFMC publié le mois dernier.

On constate une fois de plus que le bon sens ne fait pas partie du vocabulaire de nos dirigeants, par contre le langage suivi de lois alambiqués en sont les marques, ben oui, quant on veut laisser une trace de son passage, et au mieux une loi portant son nom, on peut s’affranchir de toutes les règles de bon sens, qui ont le mérite, elles d’être simples, et compréhensibles de toutes et tous.

Il n’est qu’à voir les mesures prises actuellement avec cette épidémie: compliqué de faire simple!

Bonne lecture, et restons vigilants à nos libertés…..du moins ce qu’il en reste!! 

Circulation inter-files : des règles piégeuses ?

Dans un précédent article, nous vous expliquions les règles de la circulation inter-files, majoritairement des règles de bon sens. Mais les débuts de l’expérimentation montrent qu’il existe un piège dont nous devons nous méfier, car le décret ne considère que la position des 2RM sur la chaussée, et rien que ça ! De quoi influer négativement sur les résultats de l’expérimentation, voici comment et pourquoi !

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En août 2021,nous expliquions sur ce site les règles liées à la nouvelle expérimentation de la circulation inter-files, en vigueur depuis le 2 août 2021 pour les deux et trois-roues motorisés (2RM) :
pastedGraphic_1.png La pratique est autorisée sur les autoroutes et les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotées d’au moins deux voies chacune, où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h ;
pastedGraphic_1.png La circulation entre les files de véhicules à l’arrêt ou roulant à une vitesse très réduite se pratique sur les deux voies, ayant le même sens de circulation, les plus à gauche d’une chaussée ;
pastedGraphic_1.png L’espace latéral entre les véhicules circulant sur les deux voies les plus à gauche d’une chaussée doit être suffisant ;
pastedGraphic_1.png La circulation inter-files se pratique à une vitesse de 50 km/h au maximum, avec un différentiel de 30 km/h par rapport aux autres véhicules ;
pastedGraphic_1.png Aucune des voies de circulation sur la chaussée n’est en travaux ou couverte de neige ou de verglas ;
pastedGraphic_1.png Avant de circuler en inter-files, le conducteur avertit de son intention les autres usagers ;
pastedGraphic_1.png Les deux ou trois-roues motorisés ne doivent pas forcer le passage ;
pastedGraphic_1.png Il est interdit à un véhicule en inter-files de dépasser un autre véhicule en inter-files ;
pastedGraphic_1.png Lorsque le trafic se fluidifie et que les véhicules circulent à plus de 50 km/h sur au moins une des deux files, les deux ou trois-roues motorisés doivent reprendre leur place dans les voies.

Le dernier point est à prendre au pied de la lettre, et ce d’autant plus quele décret qui a été publié ne parle que de la position de l’usager de 2RM. De ce fait, quel que soit l’état de la circulation, ce qui va être pris en compte pour valider le respect de la règle sera ce qui est dans le décret et rien d ’autre. Donc le fait de rouler plus vite que les voitures ou pas, de dépasser ou pas n’auront aucune influence, mais il faudra veiller à se placer ou non entre les files de circulation des voitures selon que les conditions du décret sont réunies ou pas ! C’est bien là que le bât blesse : d’habitude, dans les zones concernées par l’expérimentation, la circulation aux heures d’affluence est contrainte et s’établit bien en-dessous des 50 km/h. Or, l’effet crise sanitaire-télétravail fait que la circulation est bien souvent au-dessus des 50 km/h ! C’est le cas par exemple entre 8h et 9 h en semaine sur l’A13 à proximité de la bretelle du tunnel « Duplex », dans le sens Province vers Paris, où se situe une des caméras utilisées par le Cerema pour analyser (entre autres) la conduite des usagers de 2RM dans le cadre de l’expérimentation (Cf pages 10 et 11) !

Or, dans la pratique de tous les jours, quand le flot de circulation des voitures s’établit par exemple à 55 km/h, les 2RM continuent de les dépasser entre la dernière et l’avant-dernière file. Ils le font certes selon un delta de vitesse en moyenne raisonnable (environ 75 km/h en moyenne, soit moins de 30 km/h de différence), mais ça n’en est pas moins hors des règles de l’inter-files puisque la circulation automobile s’établit à plus de 50 km/h ! Donc si cette pratique se fait dans de bonnes conditions de sécurité relative, elle est hors jeu pour l’expérimentation donc notée comme telle ! Pire, si on circule à la même vitesse que les voitures au-dessus de 50 km/h, voire sans qu’il y ait de voitures du tout (!), en étant positionné sur la médiane, on sera hors jeu des conditions de l’expérimentation ! Un paradoxe tant il est évident que rouler « décalé » par rapport aux voitures est une position de sécurité sur la chaussée pour ne pas être directement exposé aux voitures en circulant dans leur flot !

Toujours est-il que tant que la circulation restera plus fluide que d’habitude, ces conditions sont à prendre en compte pour que la circulation inter-files soit finalement validée ! Quitte à repérer les caméras de l’expérimentation (au nombre de 10 à ce jour) pour circuler dans la file au niveau où se font les relevés…


Nouvelles mobilités, suite.

ARTICLE « LE REPAIRE » 25/01/2022

Désormais Assurance RC obligatoire pour les « cyclomoteurs légers électriques » 

La draisienne électrique au Code la route

Les cyclomobiles légers désormais autorisés en France

Jusqu’à 25 km/h, moins de 350 W, moins de 30 kg, assurance obligatoire

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Le Code de la route évolue et accueille une nouvelle catégorie de véhicules, rendant ainsi possible et légale l’utilisation des draisiennes électriques.

Face à l’émergence des nouveaux moyens mobilité en ville, le gouvernement a déjà fait évoluer le Code de la route avec la Loi d’Orientation des Mobilités qui a introduit notamment un cadre pour les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) tels que les trottinettes, monocycles et autres hoverboards.

Mais voilà, il restait encore quelques cas non pris en compte par la réglementation, en particulier en ce qui concerne les vélos électriques non assistés. Alors que les « Speedbike » sont assimilés à des cyclomoteurs classiques et répondent aux mêmes impératifs légaux que les 50 cm3, ce n’était pas le cas des vélos électriques propulsés sans nécessiter de pédaler, mais de puissance réduite. C’est désormais corrigé par le décret du 14 janvier qui ajoute au Code de la route la catégorie des cyclomobiles légers.

Sous-catégorie des cyclomoteurs, les cyclomobiles légers regroupent tous les vélos électriques ne nécessitant pas de pédales pour l’accélération, non destinés au transport de marchandises, dont la vitesse maximale n’excède pas 25 km/h, dont la puissance du moteur non thermique est inférieure à 350 W et pesant moins de 30 kg à vide.

Cette catégorie L1e-b est toutefois bien intégrée aux EDPM et ne nécessite donc ni immatriculation ni carte grise. En revanche, l’assurance responsabilité civile est obligatoire.

L’utilisation de ces draisiennes électriques est possible à partir de 12 ans et doit se faire uniquement sur les pistes et bandes cyclables, ainsi que sur les chaussées où la vitesse est limitée à 30 ou 50 km/h. Impossible donc de rouler hors agglomération.

Pour l’équipement, rien n’est imposé, pas même le port du casque, même si celui-ci est vivement recommandé.

Plus d’infos sur les EDPM


Et après?

Après les normes Euro à un chiffre, on va peut-être passer aux normes à deux chiffres?

On est bien d’accord que la tendance: moins de pollution est indispensable à la préservation de la planète, et que toute évolution des normes de pollution ne peut qu’être saluée.

Sauf que nos chères têtes pensantes, toujours obnubilées à vouloir laisser une « trace » de leur passage ont souhaitées tout miser sur l’électrique parce-qu’à priori ça… ne laisse pas de trace pour le coup!!

Ils ont juste oublié que, avant toute décision, un minimum de réflexion, de concertation, avec des données factuelles (plus que politiquement « adaptées ») étaient nécessaires.

Aujourd’hui, on se retrouve avec une menace qui pèse sur tous les constructeurs de véhicules, de sanctions financières lourdes, pour qu’à l’horizon 2050 tous les véhicules soient « propres »….électriques!!

On est dans le mode : ON-OFF.

Cela n’a traversé l’esprit de personne qu’il pourrait y avoir: 

-d’abord une période de transition

-d’autres alternatives telle l’hydrogène par exemple

On sait que les lobbies: constructeurs, pétroliers, etc…, freinent des 4 roues afin de préserver leurs intérêts financiers, et brident de ce fait toute idée nouvelle sur des modes de propulsion alternatifs.

Electrique, oui sur le principe, sauf qu’il va falloir en produire beaucoup, et avec quoi: nucléaire la moins chère, éolienne la plus aléatoire, puisque dépendante du vent; pour le moment on nous donne l’impression que de recharger les batteries coûte peu, sauf qu’il va bien falloir compenser le manque à gagner de la TIPP, et, il est fort à parier que dans un temps pas si lointain charger sa batterie coûte aussi cher qu’un plein d’essence.

Il existe pourtant d’autres alternatives, on l’a dit, mais la plus intelligente consiste à consommer moins, cela reste une énigme qu’une moto de 200kg consomme autant qu’une auto de 1,5T, même sans être un expert, il y a quelque chose qui cloche.

Vous me direz: un moteur de moto tourne presque deux fois plus vite, certes, mais elle pèse 7 fois moins…

Peut-être qu’avant d’imposer toutes ces nouvelles normes et restrictions il faudrait commencer par le début, la meilleure écologie commence par une moindre consommation, et pour continuer d’aller dans ce sens, nous confirmons qu’il faut adapter son véhicule à son milieu de vie: le deux roues pour les villes, plutôt qu’un SUV pour aller chercher sa baguette au coin de la rue, soyons raisonnables c’est la règle du bon sens, sans quoi on va nous imposer des modes de mobilité par forcément adaptés à nos désirs.

Le déplacement quotidien ou pas, doit pouvoir rester un plaisir plutôt qu’une corvée.

la future BM 100% écologique..

Encore elle

Là ou il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, on pourrait remplacer plaisir par slogan, notre chère sécurité routière communique que la mortalité à très nettement baissé, sous entendu, que nos multiples actions en soient remerciées. 

Allez, on occulte que les automobilistes n’aient pas roulé pendant le confinement, ça va arranger nos chiffres, mais on rajoute sans vergogne que les 80km/h ont eu un effet considérable sur l’amélioration des chiffres de la mortalité routière, et on obtient un cocktail à la sauce SR.

Et puis comme on à des crédits de communication dont on ne sait que faire, et bien on fait de grandes campagnes de pub pour venter……..du vent, ce qui permet de nous rappeler aux bons souvenirs des usagers de la route, stigmatiser les plus vulnérables(devinez qui?).

Pendant ce temps, et c’est une technique bien connue, on détourne l’attention des réels problèmes que sont l’état des routes, les aménagements réalisés en dépit du bon sens, de la multiplication des panneaux, à ce propos, il serait bien de reprendre la loi anti-prolifération panneaux appliquée aux grandes surfaces dans les agglomérations afin d’en limiter le nombre sur les routes.

Dans notre département plusieurs petites communes en sont revenues à la règle de la priorité à droite: tellement plus simple, et surtout moins pléthorique en panneaux dont les supports sont autant de dangers pour les motards(des), que ces maires en soient remerciés, ne restera plus qu’à supprimer ces stupides « casse-vitesses » qui, en fait sont plutôt des « casse-matériels », coûtent cher, et ne résolvent aucun problème, sauf d’accroître la pollution: poussière de freins, ré-accélérations.

Allez rêvons, pourquoi ne pas espérer, pour cette nouvelle année, une prise de conscience radicale de notre chère SR: fini le matraquage des usagers de la route pour des motifs futiles, début de la réfection en urgence des routes, aménagements, places de stationnement à l’entrée des agglos, desserte des centres urbains, laissons les forces de l’ordre faire un travail plus adapté à leurs missions, peut-être que si leurs chefs(fes) avaient conscience que ce n’est pas avec de la répression systématique qu’on règlera les problèmes, ils monteraient plus vite en grade(non c’est juste en rêve…).

Je continue: et puis instaurer la volonté de travailler avec tous les acteurs liés au trafic routier afin d’établir ensemble un cahier des charges intitulé « l’intelligence routière » qui conviendrait à toutes les catégories d’usagers, avec un volet formation particulièrement complet qui en serait le cœur, surtout à l’heure où on à pris conscience de son importance, à tel point qu’elle est considérée comme temps de travail.

Quel objectif ce serait, mes amis, enfin quelque chose de constructif qui contenterait tout le monde; en cette période si contraignante, rien n’interdit, pour une fois, que l’éveil des consciences nous fasse adorer rouler, que ce soit en thermique ou électrique sur nos belles routes sécurisées, on dit que les rêves sont les prémices des futures réalités……

En attendant, et là c’est la réalité, le bureau de votre antenne vous souhaite une excellente nouvelle année, et espère vous retrouver toujours aussi motivés pour nous aider à poursuivre nos combats.

Bonnes routes.

 

Ça va nous tomber dessus.

La Mairie de Paris a annoncé que le stationnement des deux et trois roues motorisés (2/3RM) serait payant à compter du 1er janvier 2022, reporté au 1er septembre 2022. Le tarif retenu prévoit un montant proche de 50 % de celui des voitures.

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Les acteurs du monde de la moto (FFM, FFMC, CSIAM, CNPA, Codever) considèrent que la Mairie de Paris n’a pas appréhendé le problème dans sa globalité et présente par conséquent un projet inadapté.

En effet, il semble évident que les places de stationnement dédiées sont insuffisantes à ce jour. La préfecture de Police évalue le manque à près de 100 000 places ! Quant aux personnes ayant la capacité d’acquérir un 2/3 RM électrique, le parc des bornes de recharge est à l’heure actuelle très insuffisant, voire inexistant.
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Nous souhaitons donc poser cette question à la municipalité :  » comment les usagers de revenus modestes utilisant leur 2/3 RM chaque jour pour travailler pourront-ils supporter ces coûts alors qu’aucune alternative crédible de mobilité leur est proposée  ? « 

Les acteurs du monde de la moto demandent à la Mairie de Paris de reprendre ce dossier en concertation avec l’ensemble de la filière 2/3 RM. Elle rappelle s’il en était besoin que les 2/3 RM représentent une solution de mobilité peu émettrice de CO2 permettant également d’éviter la congestion du trafic.

FFM : fédération française de motocyclisme, qui représente les instances du sport motocycliste.
FFMC : fédération française des motards en colère, qui représente les usagers de deux-roues motorisés.
CNPA : organisation patronale qui défend les intérêts des entreprises de la distribution et des services de l’automobile en France
Codever : collectif de défense des loisirs verts.
CSIAM : chambre syndicale des importateurs d’automobiles et de motocycles

Nous devons être attentif à toutes ces restrictions, obligations, pensées par des gens dont les compétences ont depuis longtemps été supplantées par le besoin de tout humain « basique » de faire parler de lui, et ainsi laisser une trace pour la postérité.

Pas besoin d’avoir fait de longues études pour comprendre, mais surtout admettre que les deux roues motorisés sont une excellente solution pour la circulation urbaine, j’ai beau me creuser la tête, je ne vois pas pourquoi on nie une telle évidence?

Partout ailleurs dans le monde, le deux roues à moteur est le roi des cités autrement plus peuplées que les nôtres, peut-être que notre suprême intelligence Française fortement influencée par notre souci de l’égalité à tout prix n’a pas envisagée une alternative aussi simple à l’engorgement des cités?

En interdire l’accès sans solutions alternative démontre s’il le fallait, notre propension à légiférer à tout va, cela en dépit de tout bon sens.

Comment voulez-vous que la FFMC ne soit pas encore une fois en colère, restons vigilants à ce que les mesures prises à Paris ne s’étendent pas à toute la France, surtout avec une gestion de la capitale aussi controversée…

Restons mobilisés et unis comme nous l’avons toujours été.

À très bientôt.


Manquait plus que ça!

Les Membres du Parlement Européen veulent une assistance intelligente pour contrôler la vitesse sur les motos!!!!!!

Le Parlement Européen (PE) veut des mesures robustes pour la sécurité routière, tels qu’une limite de vitesse de 30km/h en ville et tolérance zéro pour l’alcool au volant, mais il suggère aussi l’Assistance intelligente pour la vitesse (ISA) sur les motos.

Le 5 octobre 2021, la session plénière du Parlement a adopté l’avant-projet de la députée Elena Kountoura avec une grande majorité de votes. Le rapport contient beaucoup de mesures pour améliorer la sécurité routière en Europe dont l’introduction de l’ISA sur les motos.

En général, le PE estime qu’un changement vers une mobilité active (la marche, le vélo) et le transport en commun apportera une grande contribution à la sécurité routière.
Aussi, une meilleure infrastructure, une agence européenne du transport routière, une réduction de la vitesse avec une application plus sévère devraient jouer un rôle pour réduire les accidents mortels ou qui causent des blessures sérieuses.

Dans un rapport « à sa propre initiative », le Parlement réagit sur le cadre stratégique de l’UE en matière de sécurité routière 2021-2030 – Recommandations sur les prochaines étapes vers la « Vision zéro » (2021/2014(INI)).

Dans ce cadre, la Commission Européenne (CE) a défini plusieurs Indicateurs Clé de Performance (ICP ou KPI) avec le but de réduire les accidents où les victimes sont tuées ou gravement blessées. Le Parlement soutient les mesures de la Commission, mais veut aller plus loin. Pour commencer, le PE veut que la Commission définisse les KPI qui incluent les véhicules du catégorie L (par exemple, les motos)

Pour souligner quelques demandes des députés européens :
• Le Parlement appelle à davantage d’investissements dans l’infrastructure pour la sécurité en insistant sur les zones qui ont les taux les plus élevés d’accidents : un cadre de classification des routes qui relie mieux les limites de vitesse avec la structure de la route, en lien avec le système d’approche pour la sécurité.
• Côté véhicules, le Parlement appelle à inclure des éléments de la sécurité des véhicules dans les inspections techniques périodiques. Il appelle aussi à ce que toutes les motos soient équipées d’ABS, et que les systèmes d’assistance à la vitesse intelligents (ISA) soient installés dans tous les nouveaux véhicules, y compris les motos. En plus, l’eCall devrait être monté sur toutes les motos.
• Concernant « la nouvelle mobilité » (véhicules électriques de micro mobilité tels que les scooters « electric kick »), le Parlement s’inquiète sérieusement de la sécurité des véhicules eux-mêmes, et aussi de leur circulation en sécurité.
• Concernant la sécurité routière, le Parlement appelle à des limites d’alcool et leur imposition plus strictes. Il appelle aussi à une limite de vitesse de 30km/h dans des zones résidentielles, avec la possibilité de limites plus grandes dans les grands axes, et dans des zones avec beaucoup de piétons et de cyclistes. Pour faire respecter ces limites, les États-Membre devraient investir surtout dans l’imposition du respect de la vitesse et une communication de haute qualité.
• Finalement, le Parlement appelle la Commission Européenne de rendre obligatoire la formation et l’évaluation théorique et pratique pour obtenir un permis de conduire pour toutes les catégories de véhicules à deux roues motorisés.

Elena Kountoura,(elena.kountoura@europarl.europa.eu si vous souhaitez lui faire part de votre désapprobation) rapporteure du PE, a déclaré : « Pendant trop longtemps, les Européens ont du vivre avec un nombre inacceptable de morts sur nos routes. Il est réaliste de viser à réduire de moitié le nombre de décès sur les routes d’ici 2030, si l’UE et les États membres s’engagent à améliorer la sécurité routière, associé à une forte volonté politique et à un financement suffisant. Nous savons déjà ce qui tue sur la route, c’est pourquoi nous appelons la Commission et les gouvernements à appliquer des mesures spécifiques pour sauver des vies afin de soutenir ces efforts, telles que des limites de vitesse plus basses, en particulier la création d’une limite par défaut de 30 km/h pour les villes, un transfert modal accéléré vers d’autres formes de transport et une nouvelle Agence européenne pour le transport routier. »

« NOUS NE SOUTENONS AUCUN ÉQUIPEMENT TECHNIQUE QUI ENLÈVERAIT LE CONTRÔLE DE LA MOTO À SON PILOTE »

Commentaire du Secrétaire Générale de la FEMA Dolf Willigers : « Nous enregistrons ce rapport et presque toutes les mesures proposées par le Parlement. Dans une lettre à la CE plus tôt cette année, nous avons déjà demandé que les deux roues motorisés soient inclus dans le Key Performance Indicators (KIP), avec une meilleure formation, des contrôles plus ciblés à l’évaluation, l’évitement du risque plutôt que la technique à basse vitesse et une infrastructure plus sécurisante. Ces demandes se retrouvent dans le rapport du Parlement »
Et Dolf poursuit : « Nous ne soutenons aucun équipement technique qui enlève le contrôle de la moto du pilote, et donc – bien que nous comprenions le besoin de réduire la vitesse dans certaines situations – nous considérons que toute Assistance Intelligente de la Vitesse qui touche au contrôle du moteur est un danger pour les motocyclistes, comme nous en avons déjà discuté avec la CE en 2019. La Commission était d’accord avec nous, on ne peut pas monter ISA sur les motos ».

Cet article est soumis aux droits d’auteur de la FEMA

On en parlait déjà pour les autos, voilà que la menace se précise, quelle langue faudrait-il parler pour que les décideurs prennent enfin conscience que la vitesse n’est pas l’unique cause de mortalité sur les routes?

Alors, une suggestion, peut-être faudrait-il instaurer une « méritocratie » aux décideurs qui feraient preuve d’un minimum de bon sens à défaut d’intelligence? 

Il est légitime de se poser la question quant on voit la quantité d’inepties que ces gens développent, certainement que le souci de laisser « une trace de son passage » active une imagination débridée, qui à défaut d’être constructive et intelligente, donne le sentiment que le besoin d’oeuvrer pour le bien du plus grand nombre ne devient plus qu’une juxtaposition de mots sans aucun sens.


La fin d’une époque

Dijon tire définitivement un trait sur ce passé motocycliste représenté par l’illustre et mythique marque Terrot. 

Derrière cette marque de légende dont la production a cessé dans les années 60, il y a les engins, les motos Terrot, entrées dans la légende avec encore de nombreux adeptes.

« c’était quand même une qualité de fabrication, une fiabilité, elles ont été loin, elles ont fait le front de Russie pendant la Guerre. L’armée a roulé dessus, la gendarmerie aussi ».

En lieu et place de l’usine, fermée en 2012, sur ce chantier racheté par le groupe Vinci, grand comme quatre terrains de foot doit être construit, un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de 165 places, une résidence pour jeunes actifs de 130 places, des commerces ou encore des bureaux.

La façade, non classée, d’architecture Art déco à tout de même été conservée en hommage à ce que représentait ce fleuron de l’industrie Française, dont l’apogée se situe dans les années 1920-1930.