Ça fait quand même du bien de la rappeler: avantages des 2RM sûrement de l’intox?
Vous avez sûrement l’impression qu’on rabâche une évidence, mais on sait que les cerveaux des énarques sont totalement différents des nôtres « pôvres » motards(des), mais quand même, il y a certaines évidences qui sautent aux yeux, il est vrai qu’un cerveau brillant se situe plus haut que la moyenne des citoyens, c’est probablement pour ça qu’elles n’arrivent pas à leurs yeux…..
Plus petit, plus léger, il y a longtemps que les pays Asiatiques ont adoptés ce moyen de locomotion dans leurs villes bondées; il n’est pas sûr qu’il leur fallait un rapport de l’ANSES pour le mettre en évidence, un peu de bon sens suffisait pour comprendre que les transports en commun ne peuvent pas véhiculer toute une population d’une part, et que le 2RM est une bonne transition au tout voiture d’autre part.
Seulement voilà, il faut des chiffres pour abreuver de tels cerveaux, un peu, et c’est là que ça devient drôle, comme l’essence pour les moteurs……!
Alors voici ceux de la très respectable ANSES, mais je suis sûr qu’avant de lire ces chiffres, vous faisiez déjà partie des convaincus.
Rapport de l’ANSES
Un deux-trois-roues motorisé c’est quatre fois plus léger qu’une voiture moyenne, ça prend quatre fois moins de place et ça met deux à trois fois moins de temps qu’une voiture pour faire le même trajet en zone urbaine.
Un usager à deux-trois-roues motorisé, c’est un usager de moins dans les transports en commun déjà saturés en ville aux heures de pointe.
Un usager de deux-trois-roues motorisé n’est pas responsable des 15 à 20 milliards d’euros perdus dans les bouchons chaque année !
C’est maintenant scientifiquement démontré par l’ANSES : une plus grande proportion de deux-trois-roues motorisés favoriserait l’amélioration de la qualité de l’air en zone urbaine !
Le scénario le plus ambitieux, préconisé par l’ANSES, dénommé Ambition Air, recommande une croissance de +50% du trafic 2-roues essence et électrique. De façon plus détaillée, la recommandation est une réduction du trafic -25 % des voitures particulières, -20% des
véhicules utilitaires légers et camions, compensée par +75% du trafic bus Diesel et électriques, et +50% du trafic deux-roues (essence et électrique) !
Certes, il ne s’agit toujours que de faire une transition vers des mobilités plus douces, et à terme vers la neutralité, et pas que carbone d’ailleurs ! N’empêche, la reconnaissance par la communauté scientifique des avantages des deux roues dans le trafic urbain, que défendent la FFMC, aux côtés de la FEMA et des autres associations d’usagers de deux-trois roues motorisés d’Europe, peut constituer un pas important dans nos dialogues avec les pouvoirs publics. Enfin…
Voir en ligne : Les avis et rapports de l’ANSES sur saisine
Une étude chasse l’autre |
Peu après que l’ANSES ait rendu ses conclusions, en partie favorables aux 2RM, dans un des scénarios proposés pour améliorer la qualité de l’air en zone urbaine, c’est une étude de l’ICCT qui cette fois annonce des chiffres de pollution carrément défavorables aux 2RM ! Pourtant, comme à chaque fois, et c’est vrai aussi de l’étude de l’ANSES, tout n’est pas noir ou blanc. Les mesures faites par l’ICCT montrent un instantané des émissions de véhicules retranscrites sous une unité inhabituelle de g/l de carburant consommé, alors que les chiffres habituellement utilisés parlent de g/km parcouru. Soit une unité (volontairement ?) défavorable aux 2RM, qui consomment moins que les voitures, surtout en ville où la fluidité des 2RM augmente encore la différence de rendement ! Ainsi, les facteurs importants du temps, du kilométrage parcouru et du trafic ne sont pas pris en compte par l’ICCT ! On peut aussi parler de la chaleur du moteur, très défavorable aux émissions polluantes donc aux voitures dans les bouchons. Bref, les paramètres concrets que sont le temps d’émission, la distance parcourue durant ce temps et l’état du trafic, autant de facteurs qui influent notablement sur les émissions, n’ont pas été pris en compte. À la FFMC, nous continuons de parler du bon sens, celui qui dit qu’un 2RM en circulation, c’est une voiture de moins ou des transports en commun moins congestionnés… |
Test avec les deux roues:
Les tests ont été réalisés, le matin aux heures de pointe, entre mai et septembre 2019, dans cinq grandes villes françaises (Bordeaux, Nantes, Cannes, Avignon et Annecy), à Chypre, à Rome (Italie), à Utrecht (Pays-Bas), à Bucarest (Roumanie) et à Stockholm (Suède).
Sur le site de la FEMA, vous retrouverez (en anglais) les résultats détaillés de chacun de ces différents « comparos ».
Cohérents avec les conclusions des éditions précédentes, ces résultats montrent que les 2-roues ont un rôle à jouer dans la mobilité urbaine et périurbaine. L’enjeu pour la Fema est de rappeler aux pouvoirs publics que le 2-roues ne doit pas être négligé dans les politiques de mobilité et d’aménagements du territoire, mais comme ça ne vient pas d’eux(les esprits brillants), il est fort possible que l’idée soit oubliée.
Peut-être sommes nous trop, logiques, basiques dans nos réflexions, en attendant, devant tant de mauvaise volonté, on se demande ce qui pourrait produire un éclair de lucidité leur faisant prendre conscience de l’évidence?